Formation / BTS
Les effectifs progressent
L’école de meunerie parvient à séduire davantage d’étudiants
QUELQUE 42 élèves, dont une vingtaine en formation d’apprentissage, ont fait leur rentrée scolaire à l’Ensmic de Surgères (17) en 2009. Un effectif auquel s’ajoutent 5 étudiants en licence professionnelle. L’an passé, seuls 28 étudiants avaient suivi la formation en industries céréalières et personne n’était inscrit à la licence pro. « On observe donc une nette progression de l’attractivité de l’école », se réjouit Marie-Noëlle Ayçoberry, directrice adjointe de l’établissement. Ces résultats s’expliquent en partie par la mise en place, au niveau de l’Hexagone, du site Internet “Post-Bac”, par lequel toutes les terminales sont obligées de réaliser leurs vœux d’inscriptions. La totalité des formations hexagonales y sont référencées, « ce qui confère davantage de visibilité à la formation ». Soulignons par ailleurs que 50 % des élèves de BTS poursuivent leurs études en licence pro ou en ingénieur.
Autre élément de satisfaction pour l’équipe enseignante : le taux de réussite aux examens a atteint 78 %. « Un très bon résultat pour un BTS, puisque le niveau moyen se situe à peine, à l’échelle nationale, à 60 % ». Un bilan encourageant donc pour la première année d’exercice de la nouvelle équipe dirigeante. Celle-ci a eu à gérer le changement de ministère de tutelle de la formation, passée de l’Education nationale à l’Agriculture. Par cette évolution le BTS IC est maintenant dénommé BTS STA (Sciences et technologies des aliments) spécialité produits céréaliers. A Surgères deux autres spécialités sont ouvertes au sein de ce BTS à savoir produits laitiers et produits alimentaires. Ce changement s’est accompagné d’une grosse réforme du contenu des programmes. En substance, la partie industries céréalières est, bien entendu, conservée et enseignée dans le cadre de la spécialité. « Les élèves ont 16 semaines de stage et nous les invitons à en passer une partie à l’étranger ». Dans cette logique d’internationalisation, l’établissement multiplie les échanges avec ses homologues européens. L’an dernier les élèves de l’Ensmic ont réalisé un voyage d’études d’une semaine à l’école de meunerie allemande et « nous recevons cette année les 40 allemands de Braunschweig », explique Marie-Noëlle Ayçoberry. En janvier 2010, les premières années rencontreront leurs homologues helvètes. « Nous nous inscrivons dans une logique de pérennisation de ces échanges ».