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Le coq sur le devant de la scène

Le gouvernement a lancé, mercredi 30 janvier, une nouvelle mission économique chargée de faire émerger la “marque France”. Celle-ci devra notamment étayer les exportations tricolores en améliorant leur notoriété, par la mise en avant des savoir-faire hexagonaux et la valorisation de l’image de notre industrie. Bref, assurer un marketing collectif. Les produits agricoles et agroalimentaires ne sont pas oubliés. Si l’on en croit les témoignages des fabricants de biscuits et gâteaux, qui doivent aller chercher de nouveaux marchés hors de nos frontières (cf. L’export, relais de croissance...), tout coup de pouce est le bienvenu. Les PME ont en effet rarement les moyens humains et financiers pour assurer des analyses de marché et campagnes de communication massives. Les gâteaux bleu-blanc-rouge trouvent néanmoins déjà leurs gourmands à l’autre bout du monde. Et les clichés font toujours mouche : l’image du Français, béret vissé sur la tête, semble suffire à faire recette. Les meuniers, s’aventurant à l’international, n’exportent d’ailleurs pas juste de la farine, mais aussi un savoir-faire en vendant le concept de la French Baguette. Nos produits profitent de l’aura de la gastronomie française, mais également de leur bonne réputation en matière de sécurité sanitaire. Sur ce sujet, la France, disciple du sacro-saint principe de précaution, est à la pointe. L’accumulation des contrôles est d’ailleurs l’un des garrots économiques de certains secteurs. Et l’un des freins à l’essor des ventes françaises à l’international réside simplement dans leur prix. L’ambition de l’état est, entre autres, de permettre aux entreprises de vendre plus… donc de faire des économies d’échelle. C’est tout ce qu’on leur souhaite.

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