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La filière oléoprotéagineuse française dévoile sa vision de l'agriculture avant les élections européennes

Un communiqué commun de la FOP (fédération française des producteurs d'oléagineux et de protéagineux) et de Terres Univia (interprofession des huiles et des protéines végétales) a publié un manifeste présentant les grandes lignes d'un "New Deal" entre le secteur agricole et la société.

© RitaE - Pixabay

Avant les élections européennes de juin 2024, la filière oléagineuse et protéagineuse française a tenu à présenter sa vision de l'agriculture nationale et européenne, dans un communiqué commun de la FOP (fédération française des producteurs d'oléagineux et de protéagineux) et de Terres Univia (interprofession des huiles et des protéines végétales) du 18 mars 2024.  

Lire aussi : « Les prix planchers c’est l’application de la loi Egalim » : comment Attal nuance l’annonce d’Emmanuel Macron

 

Elle consiste en l'élaboration d'un "New Deal" entre la société et l'agriculture. « Notre filière, comme toutes les filières agricoles, a un rôle clé à jouer pour construire un cadre de dialogue créateur de solutions en Europe. Agir pour l’avenir de notre agriculture, c’est faire des propositions constructives et réalistes auprès des acteurs des politiques publiques européennes. C’est tout l’objet de notre manifeste pour un new deal entre la société et son agriculture », s'exprime dans le communiqué Benjamin Lammert, Président de Terres Univia et de la FOP.

Les organisations présentent leurs 14 propositions, visant à créer une « agriculture européenne productive, compétitive et résiliente, à même de relever les défis de la souveraineté, de l'agroécologie et du changement climatique », indique le communiqué. Parmi ces propositions, citons par exemple « l’imposition de mesures miroirs qui soient garantes de l’équité sur le marché européen et de la responsabilité des décideurs », faire en sorte que les prix couvrent les coûts de production, ou encore « veiller à ce que la Société reconnaisse les apports du secteur agricole notamment au travers de crédits carbone valorisés et reconnus de manière suffisamment pragmatique, mais également au travers de la rémunération à leur juste valeur des services environnementaux fournis en particulier par le secteur des huiles et protéines végétales ».

 

 

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