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Evolution des COURS du POIS départ Champagne entre novembre 2005 et mars 2006

CONCURRENCÉ. Le marché des pois fourragers n’a pas cessé de se replier depuis le mois d’août. Si la campagne 2005/2006 a débuté dans une ambiance tendue, les premiers résultats de récolte faisant état de rendements moyens mais d’une bonne qualité, le marché a vite déchanté, cédant régulièrement du terrain. La tendance baissière s’est même accélérée depuis le mois de novembre. Ainsi, si le cours du pois départ Champagne culminait à 129,25 E/t début août, il ne vaut plus que 120,75 E/t en novembre et à peine plus de 109,00 E/t en mars. De son côté, l’activité est restée limitée et irrégulière.

Blés et tourteaux de soja attractifs

Depuis novembre, les vendeurs consentent, semaine après semaine, des baisses de prix, relançant localement et ponctuellement les échanges. L’activité est alors très saccadée. Les transactions ne concernent d’ailleurs, le plus souvent, que de petits volumes traités sur le rapproché. Il faut dire qu’avec des cours de blés fourragers et de tourteaux de soja particulièrement bas, le pois a du mal à attirer les fabricants d’aliments composés.

Le pois est en fait une victime indirecte de la grippe aviaire. En effet, les Fab, attendant de voir quelles seront les répercussions de la progression de la maladie sur la consommation de volailles, se sont montrés très prudents dans la gestion de l’ensemble de leurs approvisionnements. De plus, la crise a entretenu un marasme sur tous les marchés fourragers. Si, début novembre, la maladie inquiète déjà, elle se fait oublier en fin d’année... pour se manifester de plus belle dès la mi-janvier. Et son impact s’est amplifié après la découverte d’un cas en France. Cela a rendu les marchés encore plus attentistes. Le recul de la demande a en particulier pesé sur le marché du maïs, du blé et des tourteaux de soja (qui a subi par ailleurs la pression de la perspective d’importantes récoltes en Amérique du Sud). Et il ne fallait pas compter sur l’activité d’export pour soutenir les marchés céréaliers. Résultat, à 98,00 E/t (hors majo.), début novembre, les cours du blé départ Eure-et-Loir ont chuté à 89,50 E/t, fin mars. Face à ces bas niveaux de prix, le pois est resté délaissé. Il faut attendre la fin du mois de mars pour assister à un petit réveil de l’intérêt, à la faveur d’un retour, ponctuel, des consommateurs du nord de l’UE pour des ajustements de positions. Notons néanmoins que, pendant toute cette période de dépression, les prix du pois sont restés supérieurs à ceux de l’an dernier où le marché avait souffert du niveau de production, en progression par rapport à la récolte 2003.

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