En bonne(s) voie(s)

Du nouveau sur le front de la défense des voies ferrées secondaires : « il y a une prise de conscience de l'État de la nécessité de maintenir le réseau capillaire », a assuré Robert Bilbot, le 13 novembre, en marge de l'AG de Cérévia (évènement sur lequel nous reviendrons), qui a été l'occasion pour la pofession de rendre hommage à sa carrière mise au service de la grande région Bourgogne Franche-Comté, à la veille de son départ en retraite. Il existe en effet une alternative aux coûts de rénovation exhorbitants avancés par RFF pris en référence par l'administration, selon Pascal Sainson, président d'Europorte, partenaire de Cérévia. Les tarifs retenus s'avèrent identiques, qu'il s'agisse d'une ligne TGV ou d'un tronçon rejoignant un silo dans la campagne. Or, avec des cargaisons de grains, « nous avançons moins vite et cela ne nécessite pas le même entretien », fait valloir Europorte qui dispose de l'expertise en la matière. Le message que le prestataire logistique martèle depuis plusieurs mois auprès de l'administration : « Le coût peut être divisé par trois ! » De quoi bénéficier d'une oreille plus attentive. Mais « il faut sortir le réseau capillaire d'une vision nationale », estime-t-il. Et Robert Bilbot d'inviter à « réinventer, collectivement, avec les autorités régionales notamment, le schéma économique ». Marianne Roumégoux