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Formation / Ecole d’ingénieur
Développer la R&D

Le flux d’ingénieurs pourrait bien être amené à s’accroître. La formation séduit

La formation Polytech’Paris-UPMC compte 24 élèves ingénieurs en 2009. « Mais il y a une liste d’attente », indique Philippe Roussel, codirecteur des études. « Cela prouve que nous avons la capacité d’accroître le flux annuel et que cet objectif reste crédible », commente-t-il. Néanmoins, « les effectifs sont volontairement bloqués à ce niveau », la mise en place en interne, notamment pour assurer les TP et l’adaptation du corps enseignant, étant un facteur limitant. En termes de débouchés professionnels, le taux de placement est jugé correct par le représentant de l’école. “A l’issue des soutenances, la moitié des étudiants avaient des propositions d’embauche pour des CDD ou des CDI, et environ 20 % étaient en recherche d’emploi. Ils doivent patienter en moyenne trois mois”. Philippe Roussel souligne par ailleurs que de plus en plus d’étudiants réalisent des stages dans des grands groupes agroalimentaires, comme Danone ou Lactalis, qui n’hésitent pas à faire des propositions d’embauche quand le candidat convient.

Les étudiants se recentrent sur l’opérationnel
    L’évolution des programmes, introduisant notamment des modules optionnels en 3e année, a été stabilisée. A noter, “ un rééquilibrage des orientations par rapport à l’année dernière, où les demandes étaient focalisées sur l’option Sécurité sanitaire et environnementale”. Les étudiants choisissent donc une instruction plus appliquée, 8 sur 14 ayant opté pour le module Formulation et qualité des produits céréaliers.

Montée en puissance du plateau technique
    L’école a obtenu, en juin, des subventions de l’Ile-de-France et de l’Essone pour des investissements dans du matériel qui permettra d’enrichir encore le plateau technique de Massy. « Nous pourrons mieux répondre à des applications de recherche et de développement éventuels de produits pour les industriels. Des projets, mobilisant les etudiants, peuvent être lancés pour le compte des entreprises » explique Philippe Roussel. Les équipes de recherche d’Agropolytech’, spécialisées dans la cuisson et la rhéologie, peuvent, bien entendu, aussi y prendre part. Et de poursuivre : « la mise en place va être progressive, mais nous avons déjà lancé un axe de recherche sur la valeur nutritionnelle des produits biscuitiers ». Le laboratoire sera aussi mobilisé pour les projets ingénieurs de 2nde année et les TP. « Nous serons opérationnels sur la seconde transformation, pas sur la première », précise Philippe Roussel. Pour, les TP “conduite de moulins” « nous restons fidèles à la découverte sur le terrain ».
    Cette année est marquée par la validation par la Commission des Titres d'Ingénieurs (CTI), la première depuis le départ de l’Ensmic. Pour l’avenir, « nous cherchons à nous ouvrir davantage sur l’amont, pour être plus en lien avec les semences ». Une évolution en ligne avec la philosophie, et véritable force, de la formation qui privilégie une approche globale de la transformation des produits végétaux.

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