Aller au contenu principal

Nutrition animale
Contact rapproché avec les industriels chinois

Obtenir son visa pour le marché

Le secteur français de la nutrition animale a été convié par la China Feed Industry Association à prendre part à son salon, les 19 et 20 avril à Shenyang (cf. n°4048). La Chine est le premier producteur mondial d'aliment du bétail, avec 189 Mt (73 Mt en Porcs, selon Alltech). Et l'élevage devrait continuer de croître pour répondre à la demande intérieure en viande et produits laitiers. Selon des estimations de la FAO, jusqu'en 2022, l'essor de la consommation chinoise devrait être supérieure d'environ 0,3 % par an à celle de la demande.

Obtenir son visa pour le marché

« Les industriels chinois se sont montrés particulièrement intéressés par les tables de rationnement, exposées par l'Inra lors d'une intervention, fruit de quarante ans de travail, la sécurité sanitaire et les produits innovants », témoigne Jean-Michel Boussit, directeur du ôle animal d'Axéréal et président 'Oqualim, qui y a présenté le sec-eur français, accompagné d'une élégation d'industriels. « Il y a une éconnaissance des questions de ualité, de traçabilité et de sécurité anitaire, à laquelle nous pouvons pporter des réponses », estime-t-l. Mais « nous avons intérêt à faire es offres globales et collectives, en roposant par exemple méthodes, xpertise et produits ». Si des opé-ateurs sont déjà présents sur cer-ains segments de marché, comme onilait, Phodé, Lactalis, Lima-rain, Ollmix, InVivo, Reverdy Adisseo, Lesaffre ou Lallemand, « nous devons éviter la bataille dispersée au risque de se faire piller. »

« La notion de réseau est par ailleurs très importante en Chine », où les codes ne sont pas les mêmes qu'en Occident. La visite, très protocolaire, « nous a permis de nouer des liens avec la personne chargée des autorisations de commercialisation dans le pays. Or, pour rentrer sur ce marché, il faut avant tout lever les blocages administratifs », rappelle Jean-Michel Boussit. « Nous pouvons aussi nous appuyer sur l'ambassade de France et son représentant, Thomas Pavie ainsi que sur la Chambre de commerce franco-chinoise. » Le rendez-vous professionnel réservait un espace d'exposition très important, avec de nombreux appareils imposants. Un rendez-vous servant aussi de vitrine pour les industriels auprès de leurs autorités.

Les plus lus

À qui profitent vraiment les dons de blé russe?

Li Zhao Yu, Yann Lebeau, Roland Guiraguossian et Delphine Drignon, experts du département relations internationales…

Crues dans l'Yonne : quelques questionnements sur les rendements à venir

Les pics de crues atteints, tout va dépendre maintenant de la rapidité des eaux à baisser.

Pourquoi le Maroc devrait encore importer beaucoup de céréales en 2024/2025?

Yann Lebeau, responsable du bureau de Casablanca au sein du département relations internationales d’Intercéréales, a fait le…

Oléagineux - Comment Saipol va accroître ses capacités de trituration à Sète et Lezoux

L'usine de Sète de la société Saipol, filiale du groupe Avril, triture de la graine de colza, tandis que celle de Lezoux broie…

Incendie - Quand va redémarrer l'usine de trituration de colza de Sète de Saipol ?

L'usine de Saipol dispose d'une capacité annuelle de trituration de graine de colza de 600 000 t à 700 000 t. L'unité d'…

L'Inde redevient importateur en blé malgré une production record

L'Inde continue d'être un gros consommateur de blé.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne