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Agroalimentaire
Céréales, le petit déjeuner fait de moins en moins recette auprès des consommateurs français

Nouveaux efforts nutritionnels

« Le secteur des céréales du petit déjeuner stagne depuis trois ans, du fait de l'évolution du comportement des consommateurs, y compris les enfants, qui écourtent ce repas », commente Karima Kaci, secrétaire générale de sa fédération, Matins céréales. Après une progression entre 1999 et 2003, le petit déjeuner serait « en perte de vitesse ». « La crise accentue le phénomène chez les adultes et les enfants » qui sont 29 % à le sauter au moins une fois par semaine, contre 11 % il y a dix ans, précise une étude du Crédoc de mars 2014. À près de 113.400 t en 2006, le marché français des céréales du petit déjeuner a plafonné à environ 134.000 t en 2011. En 2013, les ventes ont représenté 124.202 t (131.600 en 2012) pour un CA de 684 M€ (735 M€). Cette industrie compte en France « une dizaine d'acteurs, de grands groupes et des PME représentant 3.000 emplois directs ». Elle utilise un peu plus de 100.000 t d'équivalent céréales.

Les ventes du secteur ne progressent plus.

Nouveaux efforts nutritionnels

Dans le cadre du pacte “Qualité ingrédient” porté par le ministère de l'Alimentation, après des améliorations sur le sel, les industriels se sont récemment engagés à poursuivre leurs efforts pour réduire la teneur en sucres des céréales destinées aux enfants. Une démarche volontaire, officialisée le 24 février au Sia en présence de Guillaume Garot. De 35,3 g/100 g en moyenne en 2008, le taux de sucres dans les produits chocolatés a déjà été abaissé à 34,6 g/100 g. Il devrait être porté à 28,1 g/100 g d'ici 2015. « Une baisse de 18,8 %, soit de 6,5 g, équivalant à plus d'un morceau de sucre », image Karima Kaci. Pour les céréales au caramel ou miel, à 33,3 g/100 g, l'objectif est fixé à 30,4 g (35,2 g en 2008). L'« évolution est progressive pour éviter des ruptures d'appréciation pour les consommateurs », précise la représentante, soulignant l'interdiction d'utiliser des édulcorants. Et les « chocolat, miel, caramel et même fruits sont des sources de sucres sur lesquelles on ne peut pas jouer ». Les industriels « mobilisent la R&D sur les process et formulation, qui doivent préserver la texture et le goût recherchés par le consommateur. Ils s'appuient pour cela sur les macro-nutriments, amidons, fibres et protéines. »

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