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Blé dur, profiter de la conjoncture

Comme annoncé, la filière blé dur a commencé à définir, en ce début 2014, son plan de relance de la production. Rappelons, que si les surfaces se sont redressées de 13 % pour la récolte 2015, ce sursaut intervient après deux années de chute qui s'étaient soldées par une perte de 33 % de la sole. Un regain d'intérêt des producteurs, motivés avant tout par la vive fermeté du marché, marqué cette année par une pénurie de blé dur de qualité à l'échelle internationale. Et la filière entend bien capitaliser sur cette impulsion positive. « Il y a une véritable opportunité : la production française est au plus bas, la demande mondiale au plus haut », a commenté Pierre-Olivier Drège, directeur de l'AGPB, le 6 février, lors de la Journée blé dur à Tours. Le plan, en cours d'élaboration, entend fortifier tous les maillons de la filière, de la sélection à la transformation et l'exportation. Il entend aussi s'appuyer sur la contractualisation avec les producteurs pour éviter l'effet yo-yo, conditionné par le rapport de prix blé tendre/blé dur. Les contrats pluriannuels s'appuient, pour la plupart des céréales, sur le marché à terme du blé tendre d'Euronext… Quel sera l'impact sur le secteur de l'arrivée du contrat n°3 (cf. page 1), qui déboussole en ce début d'année le marché du blé tendre ?

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