Aller au contenu principal

Céréales et oléoprotéagineux bio : évolution des assolements dans l'Hexagone

  

Champs de blé biologique en France
© Réussir

Alors que les surfaces emblavées en cultures d’hiver et de printemps poursuivent leurs cycles de façon satisfaisante, on note des modifications d’assolements. Selon l’Agence Bio (fin 2021), 736 000 hectares, soit 6,5 % de la surface en grandes cultures, sont implantés en bio. Face aux difficultés de certaines filières, et aussi aux stocks annoncés, les agriculteurs, sur les indications de leurs collecteurs, ont fait évoluer leurs rotations, quitte à semer des couverts au détriment du tournesol, par exemple. Cette autorégulation vise à traverser cette période délicate, marquée par une consommation en recul, même si les courbes de prix bio et conventionnel se rejoignent, voire s’inversent, dans les rayons des magasins.

Un plan massif pour le secteur bio ?

La demande du nouveau président de la FNSEA, Arnaud Rousseau qui réclame « un plan massif pour la bio », de « 50 et 100 millions d’euros en faveur des producteurs », est un signal positif pour une filière qui dépasse les 10 % de la surface agricole française. L’enveloppe débloquée de 10 M€ est en effet dénoncée, estimée beaucoup trop faible par le secteur bio.

Nouvelle campagne en approche

À l’approche de la nouvelle campagne, les réapprovisionnements tournent au ralenti, sur le marché français comme européen, avec des prix en repli, notamment en blé fourrager ainsi qu’en tournesol. Les collecteurs s’inquiètent fortement de cette baisse, risquant d’accentuer les difficultés des producteurs. La profession plaide pour un juste prix, calculé sur des coûts de production réels, sachant que les externalités positives du mode de production bio sont une variante à prendre en compte. Pilier de la filière, la contractualisation pluriannuelle bipartite, avec les producteurs, voire tripartite avec les distributeurs, est en train d’être renégociée, dans le but de sécuriser les différents maillons de la chaîne. La Bourse de Sète, le 12 mai, apportera son éclairage.

 

Les plus lus

pain avec logo filière CRC
Meunerie : Auchan se désengage de la filière CRC

Le groupe Auchan, qui utilisait de la farine CRC dans ses ateliers de boulangerie-viennoiserie-pâtisserie depuis 2018, a…

À gauche, un agriculteur français observe des épis de blé dans un champ où flotte le drapeau tricolore ; à droite, un cargo est en cours de chargement de céréales au port.
Exportations céréalières : « L'origine française connaît un regain d’intérêt sur cette deuxième partie de campagne »

À l’issue de son conseil spécialisé du 18 juin, FranceAgriMer a fait le point sur la situation des marchés céréaliers, lors d’…

Moisson 2025 : la campagne 2025-2026 débute entre soulagement et inquiétudes

À l’issue de son conseil spécialisé du 16 juillet, FranceAgriMer a présenté ses bilans céréaliers prévisionnels 2024…

parcelle de blé dur dans les Bouches du Rhône
Moisson 2025 : un démarrage précoce et prometteur en Europe du Sud

Alors que la moisson a déjà débuté dans plusieurs pays au sud de l’Europe, les premières estimations tablent sur une…

De gauche à droite : Michel Waast (Moulins Waast), Tristan Wecxsteen (boulanger, Les pains de Tristan), Thierry Hache (Grainoble) et Émile Waast (Moulins Waast)
Blé biologique : des prix minimums en blé et maximums pour la farine dans les filières #AgroDiverSanté

Les Moulins Waast et Grainoble Bio ont mis en place un partenariat autour d’une filière semence-blé-farine-levain-pain bio en…

Céréales et oléoprotéagineux bio : des moissons 2025 encourageantes en termes de volume et de qualité

Les moissons d’été bio – en orge, colza, blé tendre, blé dur, pois et féverole – démarrent progressivement et précocement…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne