Aller au contenu principal

Une cave pour affiner la plus-value

Le Gaec Merle transforme plus d'un million de litres lait en AOP cantal et salers. Avec la maîtrise fromagère et d'affinage. Visite de la stabulation à la cave.

Le Gaec Merle transforme plus d'un million de litres lait en AOP cantal et salers. Avec la maîtrise fromagère et d'affinage. Visite de la stabulation à la cave.
Le Gaec Merle transforme plus d'un million de litres lait en AOP cantal et salers. Avec la maîtrise fromagère et d'affinage. Visite de la stabulation à la cave.
© Jérôme Delarbre

Entre plateau du Cézallier et Monts du Cantal, le Gaec Merle est l'union de deux fermes tenues par une même famille. Toutes les deux spécialisées en production laitière, l'une transformait historiquement en fromage AOP cantal et salers. En 2016, lors de la fusion, cette activité a été maintenue et développée pour concerner aujourd'hui l'ensemble des volumes produits sur l'exploitation en fromage au lait cru et tout foin et aussi du beurre fermier de lactosérum. Alors, le site a été étudié pour accueillir l'ensemble du troupeau, la laiterie et une cave d'affinage se prolongeant sur un magasin de vente. « Avec de gros investissements consentis, notre objectif était de tenir le plus possible de plus-value sur l'exploitation avec un produit fini pour la vente directe », explique Jean Merle, un des associés.
Le Gaec se compose de six associés et d'un salarié. Il compte 140 laitières de race montbéliarde pour environ un million de litres de lait par an. L'exploitation maintient aussi un atelier viande avec une quarantaine d'Aubrac afin de valoriser certaines parcelles dont une estive. Les 300 hectares de terres permettent l'autonomie fourragère. Un an après la fusion, la stabulation sur le site retenu pour développer la production laitière a été redimensionnée à la hausse avec une fosse à lisier couverte pour éviter de gorger d'eau les effluents et répondre aux normes de stockage des effluents. Un deuxième bâtiment abrite les génisses sur logettes paillées avec une fumière couverte également. Le Gaec a aussi opté pour le séchage en grange avec un bâtiment dédié couvert de panneaux photovoltaïque, dans le cadre d'un projet en tiers investisseur. Il offre aussi la possibilité de stocker du foin en bottes.

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Dans la peau d’un membre du comité Safer

Lors de son rendez-vous Terre de rencontres dans le Cantal, la Safer Auvergne-Rhône-Alpes a proposé un exercice…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière