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Une cantine de collège sur deux engagée dans la démarche ConsoCantal

ConsoCantal, engagé sur le SmartAgri forum en novembre, est devenu une réalité. Des premiers établissements ouvrent la voie de l'approvisionnement local certifié.

Les collèges, les écoles et l'Éhpad qui se sont engagés ont reçu une plaque attestant de l'approvisionnement local de leur établissement.
Les collèges, les écoles et l'Éhpad qui se sont engagés ont reçu une plaque attestant de l'approvisionnement local de leur établissement.
© R. S.-A.

E lles montrent l'exemple. Dix
cantines ont répondu à l'appel à projet du Département pour se servir, le plus possible, auprès de producteurs locaux. Dix collèges (Jules-Ferry, La Jordanne et Jeanne
de La Treilhe d'Aurillac ; Maurice-Peschaud d'Allanche ;  Louis-Pasteur à Chaudes-Aigues ; Georges-Bataille à Riom ; Cortat à Pleaux ; Henri-Mondor de Saint-Cernin ; La Vigière à Saint-Flour et La Fontaine à Vic), les deux écoles d'Ytrac et l'Éhpad de La Roquebrou  ont dit "banco" à la proposition ConsoCantal.
Ce projet a été initié par la Chambre d'agriculture et le Conseil départemental, en lien avec les services de l'État. Il vise à favoriser l'approvisionnement des cuisines en produits agricoles issus du département, par exemple en guidant les gestionnaires dans l'utilisation de la plate-forme Agrilocal 15  (qui met en relation l'offre et la demande). Il fédère et anime un réseau économique qui s'attache aussi à lutter contre le gaspillage alimentaire. Car le président Bruno Faure l'a rappelé : sur les 800 000 repas servis annuellement dans les collèges du Cantal, l'équivalent de 150 000 EUR finit... à la poubelle. Or, quand c'est meilleur, les assiettes reviennent vides à la plonge.

Au moins un produit sur deux
Le Cantal a anticipé la loi Egalim (qui impose à la restauration collective de l'approvisionnement local, des certifications et du bio) et va encore plus loin, tout en assurant la promotion de ces échanges vertueux. Un logo - directement inspiré du personnage de jeu vidéo PacMan - identifie immédiatement ceux qui s'approvisionnent localement. Le 10 mai, des plaques officielles justifiant de leur choix, prêtes à être affichées, étaient distribuées aux établissements engagés. Un code couleur évolutif permet en outre de préciser le niveau du taux d'approvisionnement, à partir de 25 % et jusqu'à plus de 50 %. C'est enfin l'image de la cantine "poisson pané - riz" qui évolue favorablement. "Les collégiens ont-ils chez eux des repas aussi qualitatifs et équilibrés, aussi bons pour la santé ?", se demande le préfet, Serge Castel.
À cet égard, faire des élèves autant de relais auprès des familles pour mieux consommer est aussi un objectif avoué de la démarche ConsoCantal.
Derrière ces volontés de promouvoir les produits locaux, émerge l'incitation au développement de valeur ajoutée sur l'exploitation pour la défense des revenus agricoles (voir ci-dessous).

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