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« Un nouveau système assurantiel qui permet de donner de la sécurité et de la visibilité »

Le président de la commission économique de la FNSEA, Yannick Fialip, invite les agriculteurs à se rapprocher rapidement de leurs assureurs afin de pouvoir bénéficier d'une indemnisation correcte en cas de coups durs climatiques.

« Nos bâtiments agricoles sont tous assurés contre un risque d'incendie ou calamités climatiques, aussi je pense qu'en tant que responsable agricole, il est de mon devoir d'encourager les agriculteurs à souscrire une assurance », a dit Yannick Fialip.
« Nos bâtiments agricoles sont tous assurés contre un risque d'incendie ou calamités climatiques, aussi je pense qu'en tant que responsable agricole, il est de mon devoir d'encourager les agriculteurs à souscrire une assurance », a dit Yannick Fialip.
© HLP

Le nouveau dispositif de gestion des risques entrera en vigueur en janvier 2023. Que pensez-vous de cette réforme ?
On a travaillé collectivement, entre la profession, les assureurs et le gouvernement pour mettre en place ce nouveau système assurantiel qui permet de donner de la sécurité et de la visibilité à nos agriculteurs eu égard aux événements climatiques qu'ils s'apprêtent à subir dans les années à venir. Et je tiens vraiment à remercier le sénateur Laurent Duplomb, qui lors du passage de ce projet de loi au Sénat au printemps dernier, a fortement oeuvré pour que soient inscrits dans la loi, les curseurs et les taux (franchise, subvention de la prime d'assurance et taux de perte), qui nous permettent aujourd'hui d'avoir un système assurantiel robuste.

Quelles démarches doivent à présent être entreprises par les agriculteurs ?
Les agriculteurs peuvent se rapprocher de leurs assureurs qui, je le rappelle, doivent faire partie d'un pool de co-réassurance au niveau national. Une fois assuré, l'agriculteur bénéficiera : d'une franchise à 20 % sur tous dégâts liés à sa récolte, d'un taux de subvention sur sa cotisation d'assurance de 70 % (financés par les fonds européens), d'un taux de perte sur l'assurance privée à 30 % (prairie et arboriculture) et à 50 % pour la céréale et la viticulture. Au-delà de ces taux de perte, un système mutualiste, financé en grande partie par les pouvoirs publics, permettra d'indemniser les agriculteurs.
Cette réforme aboutit à un système assurantiel plus robuste pour les années futures même s'il reste encore quelques points de détail à clarifier.

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