Viandes de France
Un nouveau logo pour les filières élevage
L’ensemble des espèces – bœuf, veau, agneau, cheval, porc, lapin et volaille – pourra être désormais marqué du logo Viandes de France. Cette initiative des professionnels de la filière élevage a pour but de redonner confiance aux consommateurs.
« Viandes de France, c’est la certitude de consommer des viandes issues d’animaux nés, élevés, abattus, découpés et transformés en France », lance Dominique Langlois, le président d’Interbev lors de la conférence de presse de présentation du logo Viandes de France à Paris le 12 février. Ce logo permettra plus de transparence du producteur au distributeur en passant par le transformateur. C’est une démarche volontaire de la part des filières. « Sous ce logo, c’est près de 600 000 emplois dans l’agriculture, l’artisanat, l’industrie et les services qui sont représentés », indique Guillaume Garot, le ministre délégué à l’Agroalimentaire. Ce sigle bleu-blanc-rouge, promu par les interprofessions, sera apposé dès le mois de mars sur les produits. Le déploiement complet du logo se fera tout au long de l’année 2014. Seront concernés : la viande, les découpes, les hachés, les produits élaborés, les produits de charcuterie ainsi que les ingrédients des plats cuisinés.
Frontière
Le logo Viandes de France exclut toute préparation de plats à base de viande de pays voisins. Un autre gage de confiance pour le consommateur traumatisé par l’affaire de la viande de cheval qui s’est déroulée il y a un an. « Pour les consommateurs, c’est une double garantie : la certitude de l’origine française de la viande et de sa parfaite traçabilité mais aussi la certitude que les conditions de production offrent un très haut niveau en terme sanitaire, environnemental, de respect du bien-être animal ou encore d’alimentation animale », relève Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture. Rappelons qu’en France, la traçabilité est obligatoire pour les filières d’élevage depuis le 1er janvier 2005. Tous les établissements de la filière viande, de l’alimentation animale jusqu’aux produits transformés, sont agréés par les pouvoirs publics. Un plan de réduction de l’utilisation des antibiotiques en élevage est déjà en place dans l’hexagone. « Nous avons la capacité de redynamiser la filière française », conclut Stéphane Le Foll.