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Marché
Un cadran en or, à Mauriac

Prix en forte hausse, fréquentation au top : le marché au cadran confirme son rôle de locomotive agricole. Ses bons résultats l’autorisent même de réduire les frais de participation réclamés. 

Une salle pleine, mais un ring vide, pour l’assemblée générale de la SAS du marché au cadran de Mauriac.  
© Renaud Saint-André

Incontournable marché au cadran ! 

C’est certainement la première entreprise du nord-Cantal en termes de chiffre d’affaires et qui prend toute sa part dans le maintien des structures agricoles (20% de l’activité de négoce du département). 

Les 30,7 millions d’euros enregistrés en 2024 correspondent à 25640 animaux vendus. Soit un prix moyen record de 1193€. Ce niveau inédit dépasse nettement celui de 2022, qui avait déjà marqué une première envolée avec 25,4M€ de chiffre d’affaires, mais un prix moyen inférieur (1009€). Et plus encore, comparé à 2018 où 19,2 M€ étaient enregistrés pour 24511 animaux, avec un prix moyen bien plus modeste de 785 €...  

Lire aussi : Les 10 ans du marché au cadran

Le cadeau 

De bons résultats - 767722 € pour la SAS - qui engendrent une bonne nouvelle, annoncée par le président Sébastien Breuil : une diminution de la participation pour frais de marché à 1,4 % au lieu de 1,5 % pour les vendeurs et 0,9% au lieu de 1% pour les acheteurs. De quoi satisfaire les presque 600 apporteurs et 110 acheteurs du marché au cadran, dont les représentants présents à l’assemblée générale du vendredi 6 juin  ont  accueilli cette annonce par des applaudissements unanimes. En outre, il est décidé à partir de maintenant, de la gratuité durant douze mois pour un nouvel installé (ou au prorata d’un nouvel associé de Gaec).   

Les ventes

Une nouvelle fois, sur l’année écoulée, les ventes de  broutards étaient majoritaires (43%), devant les laitonnes (29%). Michèle Chassan, directrice du marché, s’inquiète en revanche de la progression assez impressionnante des ventes de vaches d’engrais (14% d’animaux adultes prêts à finir), preuve d’une décapitalisation, et alerte les pouvoirs publics pour inverser cette situation. 

Émilie Delbert, cheffe des ventes, a présenté les cotations par catégories d’animaux vaccinés. Pour les broutards légers, toutes races, la progression est de 38% passant de 1080€ en janvier 2024 à 1500€ en avril 2025. Sur la même période, le broutard alourdi gagne 26% à 1 820€, les laitonnes 28% à 1480€ et 20% chez les alourdies à 1580€. Les veaux naissants gagnent carrément 60% en 15 mois, passant de 270€ à 450€. Sur un total de 4000 bêtes supplémentaires enregistrées, 1120 sont de gros bovins qui, en trois ans, ont gagné 37% (y compris les races laitières), avec toujours l’aubrac en haut du panier.  

Hausse spectaculaire 

Grâce au steak haché qui réclame des avants, le prix des carcasses a connu une hausse en un an équivalente à celle enregistrée habituellement sur dix ans. Quant à la foire primée, elle a essentiellement servie les labels, dans chaque race. La prochaine est programmée le 21 novembre. Enfin, pour les chevaux, la demande en juments grasses (+18% à 2700€) dépasse celle des poulains (-3% à 1160€) . La question d’un troisième rendez-vous équin se pose, mais le souci du marché au cadran est de ne pas entrer en concurrence ni avec Maurs, ni avec Riom.    

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