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« Spontanément, le Massif a une bonne image auprès des consommateurs »

Les professionnels du grand Massif central ont pris connaissance, vendredi dernier, des premiers résultats de l’étude réalisée par l’ADIV sur la valorisation des produits du Massif central.

De gauche à droite : Patrick Escure, vice-président du Sidam, Patrick Bénézit et Didier Ramet, secrétaire général de la Chambre d’agriculture de la Nièvre.
De gauche à droite : Patrick Escure, vice-président du Sidam, Patrick Bénézit et Didier Ramet, secrétaire général de la Chambre d’agriculture de la Nièvre.
© SC

Animé par le Sidam et piloté par le Cluster Herbe, le projet Valomac a pour ambition de consolider les filières des systèmes herbagers du Massif central par une réelle différenciation des produits agricoles. Cela passe évidemment également par la construction d’un modèle économique viable et équitable. Lancé, il y a un an, le projet est entré dans sa phase opérationnelle. Partenaire de Valomac, l’ADIV a débuté une étude. Les premiers résultats de cette enquête ont été présentés aux responsables professionnels, vendredi dernier, à Saint-Flour. Douze groupes de consommateurs ont été auditionnés dans quatre villes différentes. Sept allégations relatives à une viande bovine du Massif central ont été testées auprès d’eux. Dans le top dix, des promesses générées par le produit, on retrouve : la ferme modèle traditionnelle de taille moyenne ; la notion de goût et saveur (richesse organoleptique) ; et l’alimentation à l’herbe. « Les notions d’environnement, d’origine garantie, d’atouts nutritionnels parlent un peu moins », relève Alain Perron, directeur de l’ADIV.
Temps fort au Sommet de l’élevage
Ce qui augure un développement intéressant, selon lui, c’est le capital sympathie dont bénéficie intrinsèquement le Massif central : « Le Massif a spontanément une image positive auprès du consommateur, c’est déjà un bon point ». Pour autant, pour prendre corps, la marque « Massif » aura besoin de s’appuyer sur un socle solide bâti autour de trois piliers : le territoire (authenticité, naturalité), l’humain (élevage à taille humaine, boucher de proximité) et l’herbe (pâturage ou foin). L’étude de l’ADIV va se poursuivre pour approfondir notamment les notions de gamme de produit ou encore de packaging. Le prochain Sommet de l’élevage (4-5-6 octobre, Clermont-Ferrand) sera l’occasion de dévoiler les grandes lignes du projet.

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