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Première année 100 % bio et troisième année de satisfaction

Après avoir produit en conventionnel, Ghislain Rigal a converti son exploitation bovine laitière à l'AB en 2015, et choisi Biolait pour la collecte de son lait. Suite aux changements opérés lors du passage en bio sur le sol et le troupeau, l'éleveur trouve peu à peu un nouvel équilibre qui le satisfait.

© Claudine Murat

En conventionnel jusqu'en 2014, Ghislain Rigal était proche de l'optimum dans la conduite de son élevage (sur les surfaces et le troupeau), mais il percevait la conquête de marges de progrès comme toujours plus difficile. De plus, produire son volume contractualisé de 450 000 litres de lait, il l'envisageait avec l'appui d'un salarié ou d'un associé (en remplacement de bénévoles retraités), mais le résultat économique ne pouvait rémunérer qu'une personne.
C'est ainsi que l'éleveur a décidé de changer de cap, en s'orientant vers l'agriculture biologique. Certes, il produira moins, mais à un meilleur prix et avec moins de charges. Ces hypothèses sont confirmées par une étude réalisée par la mission bio de la chambre d'agriculture, et par des visites et des avis d'agriculteurs déjà en bio.
En accord avec le potentiel de rendement de ses surfaces, Ghislain prévoit un troupeau de 40 vaches qu'il souhaite maintenir à 7 000 litres, pour vendre au total 280 000 litres, objectif primordial pour couvrir les engagements financiers et dégager un revenu satisfaisant. Côté travail, l'éleveur sait que ce sera vivable pour une personne seule, ayant déjà produit ce volume pendant ses premières années de métier.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1445, du 1er février 2018, en page 7.

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