Marie-Line Incognito : "On réfléchit à une saison 2"
Séduits par le territoire et l’accueil des Cantaliens, réalisateur, productrice et acteurs de cette série TV, programmée en 2026 sur TF1, se projetteraient bien sur une suite.
Séduits par le territoire et l’accueil des Cantaliens, réalisateur, productrice et acteurs de cette série TV, programmée en 2026 sur TF1, se projetteraient bien sur une suite.
Alors que les deux premiers épisodes de Marie-Line Incognito, la série tournée cet été dans le Cantal pour TF1, devaient être présentées vendredi par le réalisateur Arnaud Mercadier à Adriana Teofanova, productrice pour DMLS Films, tous les deux ont d’ores et déjà affiché leur volonté d’enchaîner avec une saison 2. “On commence à y réfléchir, l’équipe et les comédiens sont très enthousiastes à cette idée” confie Adriana Teofanova. Un second chapitre des aventures de Marie-Line Maupain, incarnée à l’écran par Isabelle Nanty, dont décideront les audiences de la saison 1, six épisodes de 52 minutes programmés en 2026, sans que les dates en soient connues à cette heure. “Même moi, le réalisateur, et l’équipe de tournage ne le sauront que trois semaines avant”, assure Arnaud Mercadier qui n’a pas caché de grandes ambitions pour cette “poésie policière”. “On espère avoir les plus grandes audiences possibles mais l’audimat est une science obscure qui, au-delà de la qualité du film, dépend de sa programmation, de l’époque à laquelle il est diffusé...”, expose le réalisateur, enchanté des 60 jours de tournage dans le Cantal et de l’accueil réservé tant par le Conseil départemental que par les Cantaliens.
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Les paysages du Cantal, personnage à part entière
“Je pense que la promesse d’une comédie policière dans le Cantal, dans le milieu rural, est plutôt très satisfaisante, il y a une grande part qui est faite aux paysages de ce département avec un ancrage assez réussi de nos acteurs, autour d’un combo vie de famille, espionnage, enquête... Tout ça répond à certain classicisme de ce qu’on attend à la télévision d’une série populaire, familiale et ancrée dans les territoires. On est dans un esthétisme assez réaliste, pas dans des effets visuels forts, on a plus axé sur l’authenticité que sur la farce et les gags, c’est ce à quoi Isabelle (Nanty) était aussi attachée : développer quelque chose d’intime, de sincère...”, se félicite Arnaud Mercadier, toujours imprégné de ces paysages “très frais, très verts...” Des paysages, qui aux côtés d’Isabelle Nanty et Nicolas Gob, constituent à eux seuls un autre personnage vedette de la série.
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L'enclavement a permis "une vraie synergie de groupe"
Un territoire cantalien dont les protagonistes et l’équipe de tournage connaissent quasiment par cœur les tours et détours tout comme l’éloignement des grands axes de communication. Certes cette distance s’est avérée une contrainte logistique mais elle a aussi donné un cachet particulier à ce tournage : “Il y a une vraie joie des acteurs de se retrouver dans une région hors de sentiers battus et cela a permis aux 50 personnes de l’équipe de vivre ensemble, quasiment en autarcie, en étant entièrement consacrées au film. Cela a apporté une vraie synergie de groupe”, développe Arnaud Mercadier.
Synergie aussi avec les habitants du territoire qui n’ont pas hésité à se porter candidats à la figuration. Sur les 604 figurants recrutés, 95 % étaient des Cantaliens, dont de nombreux Marcolésiens pour la reconstitution d’une fête de la myrtille dans l’un des carrierons de l’un des Plus beaux villages de France.