Aller au contenu principal

L’Italie reste un débouché de choix pour l’élevage français

Partenaire commercial privilégié des éleveurs français, l’Italie fait régulièrement l’objet de visite de terrain. Dernière en date, celle des comités régionaux d’Interbev qui a permis de mieux appréhender le besoin des engraisseurs italiens.

Avec 1,3 milliard d’euros de recettes, le marché italien représente 57 % des recettes à l’exportation de la filière bovin viande française. 77% des broutards qui y sont importés proviennent de France, soit entre 800 000 et
900 000 têtes chaque année (essentiellement des mâles, depuis 2015 environ 30 à 35 % de femelles). Par ailleurs, structurellement déficitaire, l’Italie importe 32 % de ces volumes de viande bovine soit près de 70 000 téc en 2019. La France et la Pologne sont sur le podium des pays exportateurs de viande sur l’Italie. « La viande bovine effectivement produite en Italie, qu’elle soit issue d’animaux nés en Italie ou de bovins importés vivants et engraissés en Italie, ne couvre que 53 % de la consommation nationale. Le complément provient de viandes d’import », expliquent les experts de l’Idèle. Dans ce contexte, on comprend que les acteurs de la filière française attachent un soin particulier à répondre au mieux aux attentes d’un client devenu incontournable. Dans cette perspective, une délégation des comités régionaux d’Interbev s’est rendue récemment en Italie.

Transparence
Objectif : comprendre les besoins d’engraissement de bovins en Italie en rencontrant les acteurs de l’engraissement et de l’abattage-transformation, mesurer les évolutions de cahiers des charges (réduction des antibiotiques, filière non OGM, critères de bien-être animal), évaluer la segmentation de l’offre de viande bovine en distribution et comprendre les évolutions d’achats et de tendances de consommation. Le groupement de producteurs Asprocarne finit
300 000 têtes en zone piémont, issue à 95 % de broutards français. Limousine, charolaise, blonde d’Aquitaine… « La diversité des races en engraissement répond à une différenciation des offres viande selon les enseignes et les régions nous a expliqué le président Franco Martini », précise Jean-Paul Thénot, président d’Interbev Auvergne-Rhône-Alpes. Cette structure coopérative dit investir sur la valeur de son produit en conciliant engraissement et empreinte environnementale. Tout comme en France, de nombreux éleveurs italiens sont engagés dans la démarche Life Beef Carbon, visant à diminuer les gaz à effet de serre. Cet effort réel peine toutefois à se transformer par des prix plus rémunérateurs pour les éleveurs. Lors des différents entretiens avec les opérateurs, quelques actes de travail ont été isolés : une demande forte de connaître le statut sanitaire des bovins, un besoin de transparence sur les traitements effectués, une inquiétude sur l’approvisionnement des broutards (volume, compensation en femelles…).

Les plus lus

Claude Aguttes présente la statue de la vierge.
Le mobilier du château du Sailhant sera vendu aux enchères

La maison Aguttes s’occupe de la vente aux enchères du mobilier du château du Sailhant sur la commune d’Andelat. Une vierge du…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

Coureurs trailers en descente sur un chemin dans le brouillard.
Et si un Cantalien s’adjugeait l’UTPMA ?

Dans un ultra trail du Cantal (UTPMA) réputé pour sa technicité, sa variété et ses paysages, l’expérience du terrain pourrait…

Quel sera le futur de la Commanderie templière ?

La commanderie templière de Celles sort d’une longue léthargie grâce à la passion de Claude  et Bernadette Aguttes, ses…

Sellière bourrelière au travail, martele les rivets d'un licol de cuir
“Les vaches seront bien gardées” : Léa Rigal, sellière bourrelière, reprend le licol en main

Il y a tout juste un an, à la fête des cloches et des sonnailles de Cheylade, Léa Rigal croise Jean-Claude Freyssinier,…

dégâts grêle
10 jours après l'orage, conséquences en cascades pour les agriculteurs du Livradois

Après qu'une pluie de grêlons d'un diamètre de 12 cm ait frappé une dizaine de communes des environs de Bertignat,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière