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Les pratiques locales des pâturages méditerranéens doivent être reconnues

À l’heure où les discussions concernant les pâturages permanents franchissent une nouvelle étape, la profession agricole du Languedoc-Roussillon rappelle l’importance de ces espaces pour l’économie et le territoire régional.

© CRALR-Suamme

Pouvez-vous nous indiquer comment nous avons abouti aux discussions actuelles ?
Denis Carretier, président de la chambre régionale d’agriculture : Notre travail a permis la reconnaissance de l’éligibilité des pâturages permanents dans les règlements européens dès décembre 2013, incluant les pratiques locales comme le pastoralisme méditerranéen. Le dispositif européen est travaillé pour être décliné en France depuis début 2014. Nous n’avons pas retenu de coefficients globaux de pondération, car ils ont été jugés inadaptés. La France a opté pour le prorata qui s’avérait le dispositif le plus apte à répondre aux différentes spécificités des zones d’élevage française (...) La nouvelle Pac évoque des ressources consommables et accessibles et non plus consommées et accessibles, comme c’était le cas en 2014.
Vous pouvez préciser ?

Il fallait que le producteur puisse prouver le jour du contrôle que ces animaux avaient consommé les ressources présentes sur les parcelles. Si cette notion semblait très simple à contrôler depuis un bureau bruxellois, elle ne prenait pas du tout en compte les cas spécifiques. Un exemple, sur certaines parcelles, la surpousse a posé des problèmes lors du contrôle, recouvrant complètement les traces de passage des troupeaux quelques semaines avant. Des producteurs se sont retrouvés coincés. En 2015, la règle change. Il semble que le problème sera géré différemment. Nous devons indiquer une liste d’espèces non consommable (...) Nous sommes fortement mobilisés sur le devenir des chênaies et des châtaigneraies. L’Europe indique que les États membres peuvent intégrer des pratiques locales dans laquelle l’herbe ne domine pas traditionnellement. Elle reconnait des pratiques traditionnelles très présentes chez nous. La France a décidé de prendre cette option en mai ; depuis, nous n’obtenons pas clairement la prise en compte des chênaies et des châtaigneraies.

La suite dans le Réveil Lozère, page 7, édition du 5 février 2015.

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