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Les GDS maître d’œuvre du plan BVD

Si l’arrêté ministériel portant acte du plan est paru le 31 juillet 2019 au JO, 2020 est l’année de la systématisation du plan.

Si l’arrêté ministériel portant acte du plan est paru le 31 juillet 2019 au JO, 2020 est l’année de la systématisation du plan.
Si l’arrêté ministériel portant acte du plan est paru le 31 juillet 2019 au JO, 2020 est l’année de la systématisation du plan.
© GDS Lozère

« C’est une maladie qui peut avoir un fort impact sur l’ensemble du troupeau, si elle n’est pas prise à temps », rappelle le président du GDS, Emmanuel Roux. L’arrêté ministériel rend obligatoire la mise en place d’un plan d’assainissement dans les élevages infectés (dépistage généralisé, élimination des IPI). Pour le GDS départemental, l’objectif est clair : « l’amélioration sanitaire collective et pérenne des cheptels », affirme Emmanuel Roux. Cette amélioration passe par l’éradication des IPI.
En impliquant largement les éleveurs, le GDS veut ne laisser personne sur le bord de la route, ni d’un plan à deux vitesses : « pour que le plan fonctionne, il faut que tous les éleveurs se sentent impliqués dès le départ », note le président du GDS. Le GDS Lozère a donc décidé de porter la lutte contre la BVD via différents axes, et en y associant toutes les parties prenantes : éleveurs, vétérinaires, GDS, syndicats agricoles, laboratoire d’analyse, conseil départemental, EDE. « Pour le moment, nous sommes dans la phase dite d’attaque, où il faut procéder vite et fort ; si tout se passe bien, d’ici cinq ans, nous pourrons passer à une phase de surveillance des élevages ».
L’idée, pour cette première phase, est de rechercher et éliminer rapidement les veaux désignés « IPI ». Ces veaux excrètent du virus toute leur vie et contaminent tout le cheptel s’ils ne sont pas retirés rapidement du troupeau. Leur présence entraîne avortements, diarrhées, immunodépression, etc. pour le reste du troupeau. Conscient des frais que ce plan national entraîne auprès des éleveurs, le GDS a décidé de prendre en charge une partie des surcoûts : « pour pouvoir faire face au plan BVD dans les cinq prochaines années, le GDS a mobilisé ses fonds propres, dont 300 000 € sous forme d’emprunt, note Emmanuel Roux.

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