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FDSEA 23
Les éleveurs vont à la rencontre du préfet de la Creuse

Réunis en conseil d’administration le 17 avril dernier, les membres de la section bovine de la FDSEA ont largement évoqué la conjoncture actuelle et les nombreux dossiers d’actualité.
Parmi ces sujets, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur le devenir de la prime au maintien du troupeau vache allaitante et sur l’application de la réforme de la PAC.
Pour le président de la section bovine : « la balle est dans le camp du ministre d’agriculture qui doit rendre ses arbitrages,à ce jour rien n’est encore fait » s’indigne Christian Arvis. Mais à force de retarder les échéances, alors que la période de déclaration PMTVA est déjà bien entamée, les éleveurs s’interrogent et s’inquiètent sur les paroles du ministre.
Pour attirer l’attention des pouvoirs publics, les membres de la section bovine sont allés, à l’issue du conseil, rencontrer le préfet de la Creuse pour l’interpeller sur ces sujets très sensibles pour une région d’élevage comme la nôtre.
Reçu dans la salle André Vy, à la préfecture, le président Christian Arvis n’a pas manqué de rappeler au préfet l’inquiétude des éleveurs. Alors que la mise en place de cette nouvelle réforme de la PAC suscite encore bien des interrogations, les réponses du ministre de l’agriculture tardent encore à venir.
Pour le président de la FDSEA : « c’est une réforme inachevée et l’élevage n’est pas aussi gagnant que l’on voudrait bien nous faire croire. Si certains agriculteurs gagneront un peu plus, d’autres perdront dans cette réforme comme les naisseurs-engraisseurs intensifs » souligne Pascal Lerousseau.
Puis, quid du montant de l’aide à la vache allaitante après la 40e vache ? « Ce que nous ne voulons pas, c’est que l’écart soit supérieur à 25 euros entre la 40e et la 41e vache » précise le président Christian Arvis.
« Pourtant, nous avons fait de multiples propositions au ministre de l’agriculture, mais nous n’avons encore aucune réponse ». Le risque encouru est de voir des agriculteurs se détourner de l’élevage au profit d’une végétalisation qui mettrait l’élevage creusois et français en péril. Entre 2012 et 2013 la France a enregistré une baisse de 200 000 animaux abattus, alors doit-on continuer dans cette spirale ?
Conscient des difficultés et des inquiétudes des éleveurs, le préfet Christian Chocquet a assuré aux représentants de la section bovine tout son soutien et qu’il transmettait en « haut lieu » les doléances des agriculteurs creusois.

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