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Les broutards circulent en direction de l’Italie

Contrairement aux rumeurs entendues, les broutards en direction de l’Italie ne sont pas bloqués aux frontières, selon les dernières informations fournies par FranceAgriMer.

Au moment où nous mettons sous presse, les informations venues d’Italie confirment que le transport des animaux continue de se faire, malgré la quarantaine étendue à de nouvelles régions, selon le bulletin publié par FranceAgriMer ce mardi 9 mars. Une actualisation des mesures du ministère de la santé italien est attendue ces prochaines heures. Le décret du 8 mars 2020 prévoit de nouvelles mesures destinées à enrayer la propagation du virus Covide-19 en Italie, dont celle « d’éviter tout déplacement de personnes physiques dans ces territoires, sauf pour les déplacements motivés par des exigences professionnelles ou des situations de nécessité ».
Le ministère de l’agriculture italien a confirmé que l’activité des opérateurs pour les mouvements de produits agroalimentaires est considérée comme une exigence professionnelle.
« Le ministère précise que les produits agroalimentaires peuvent entrer et sortir des territoires concernés. L’activité des opérateurs de transport est une exigence professionnelle : le personnel qui conduit les moyens de transport peut entrer et sortir des territoires concernés et s’y déplacer, pour autant que cela se limite à l’exigence de livraison ou d’enlèvement des produits », note FranceAgriMer.
Le marché à l’exportation des broutards vers l’Italie représente 962 000 têtes envoyées en 2019, mêlant à la fois des broutards vivants pour l’engraissement et ceux pour l’abattage. En 2018, ce marché représentait un milliard huit millions d’euros pour 917 000 têtes, un marché qui se porte bien, donc, selon les chiffres d’Interbev. « Côté italien, ils ont aussi besoin de nos animaux », rassure Marc Pagès, directeur général d’Interbev.

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