Aller au contenu principal

L'eau, cette ressource vitale pour l'agriculture

Les rivières et les sources ont dessiné les paysages agricoles du département. Pour notre dernier article de notre série sur l’eau en Lozère, nous nous sommes intéressés à un cas particulier : celui de l’irrigation dans les Cévennes.

L’utilisation de l’eau dans le département a toujours été vitale pour l’agriculture. Dans les Cévennes notamment, une zone particulièrement exposée à la sécheresse pendant les mois estivaux. La présence de sources et de cours d’eau a déterminé l’installation des villages et des exploitations agricoles. L’utilisation de petits canaux – des béals – souvent taillés dans la pierre, était extrêmement fréquente dans le passé. Souvent, plusieurs exploitations se partageaient un même béal et l’eau était orientée vers l’une ou l’autre des exploitations selon les jours et les ‘droits d’eau’ de chacun.

La suite dans le Réveil Lozère du 4 septembre 2014, page 4.

L’irrigation de surface

Les béals ont été fabriqués afin d’apporter de l’eau sur les terrains.Sur celui de Jean-Pierre Rauzier, le terrain est très pentu mais le canal longe le haut des prairies sur une longue distance. L’eau s’écoule très lentement car le dénivelé est faible. Afin d’obtenir de l’eau à la sortie et d’éviter une stagnation, il est nécessaire d’avoir de la pression à l’entrée du canal, donc une ouverture suffisante, ainsi que d’entretenir régulièrement sur toute la longueur pour enlever les feuilles, les mottes de terre ou la trop forte végétation. Si très peu d’eau coule en fin de ce long parcours, cela ne signifie pas forcément que beaucoup d’eau a été utilisée. Denis Pit explique : « Quasiment 100 % de l’eau prélevée par le biais d’un béal est restituée à la rivière, bien que le débit à l’arrivé soit très faible. La prairie absorbe uniquement l’eau nécessaire pour faire pousser son herbe, l’eau non absorbée repart directement vers la rivière. La quantité prélevée est infime. Cependant, pour l’administration, si l’eau n’est pas restituée à la rivière après 200 m, on considère qu’elle n’est pas restituée du tout. » Un problème qui pourrait remettre en question un système qui a pourtant fonctionné pendant 300 ans, à moins qu’un compromis soit trouvé.

Les plus lus

La liste JA-FDSEA gagne les élections avec 48,30% des voix

Les résultats des élections à la Chambre d'agriculture viennent d'être publiés par la Préfecture de Haute-Loire, ce jeudi…

Un cheval comtois et ses deux propriétaires
La race comtoise, le dada de Gilles Bonnet et Stéphanie Chauvet

Maïka du Chausse, pouliche de 3 ans, née en Haute-Loire et élevée à Arpajon-sur-Cère, va concourir pour la première fois au…

Quels sont les résultats des élections chambre d'agriculture dans les départements du Massif central ?

Le monde agricole a élu ses représentants qui siégeront pour six ans dans les chambres d'agriculture départementales. Collèges…

deux personnes
Médecin de Campagne sur le Cézallier La santé jusqu’au dernier des hameaux

Depuis 30 ans dans le Cézallier, le docteur Philippe Rolland, 63 ans, veut rester un médecin humaniste. La suite ? Il y pense…

Didier Perségol présente l'affiche de la 16e édition de la fête de la truffe de la Canourgue
« La trufficulture, c’est une science et c’est un mystère »

Alexandre Boudon, à tout juste 40 ans, s’est découvert une nouvelle passion : la trufficulture. Après l’achat de…

Salon de l'agriculture : Qui sont les champions du concours charolais ?

Le Concours Général Agricole qui réunissait le gratin de la race bovine charolaise s’est déroulé, le dimanche 23 février…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière