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Le Limousin n’est pas protégeable !

Dans un courrier adressé au ministre de l’agriculture, les FDSEA du Limousin demandent la reconnaissance de notre territoire en tant que zone difficilement protégeable.

© Marcel Lagthim - Pixabay

L’objectif de cette demande de reconnaissance est d’obtenir des autorisations de tirs de défense et de prélèvements ainsi que des possibilités d’indemnisation sans que les éleveurs ne soient contraints de mettre en place des mesures de protection coûteuses et inefficaces au regard de la topologie du territoire et des systèmes d’élevage.
Les FDSEA de Corrèze, Creuse et Haute-Vienne s’appuient pour cela sur les résultats de l’étude portant sur « la vulnérabilité des systèmes d’élevage des territoires limousins au risque de prédation par le loup ».
Ce rapport de 154 pages réalisé par l’Idele en collaboration avec les Chambres d’agriculture, l’administration, l’Inrae, le Cerpam et le CNRS révèle que « partout dans les trois départements, les facteurs propices à l’installation du loup sont réunis et l’analyse menée dans cette étude montre que ceux-ci, qu’ils soient liés au milieu naturel du Limousin, ou aux systèmes de production actuellement présents, concourent à un risque élevé de vulnérabilité et de sensibilité des élevages à la prédation par le loup ».
En s’ajoutant aux nombreuses difficultés déjà rencontrées par les éleveurs (prix bas, hausse des charges, renouvellement des générations, dégâts de gibier, agribashing…), l’arrivée du loup aura un effet dévastateur pour l’élevage et plus largement pour le territoire limousin.
« La solution de conserver les animaux en bâtiments est inenvisageable pour d’évidentes raisons économiques mais aussi sociétales » déclarent les 3 syndicats.

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