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Le choix du bio pour mieux valoriser le travail et gagner en sérénité

En Gaec à trois associés, la famille Malige, Françoise, Jean-Claude et leur fils Mathieu installé depuis 2012, élèvent 85 vaches laitières sur 230 ha à Mende. En 2016, ils décident de convertir l’exploitation en agriculture bio, pour mieux rémunérer leur travail et gagner en sérénité par une régularité des prix. Tirant un bilan encourageant de cette deuxième campagne de récolte en AB, Mathieu aborde la fin de sa conversion avec enthousiasme.

© Maxime Colomb

En 2012, l’installation de Mathieu, s’est accompagnée d’un apport de foncier et d’une augmentation du quota de l’exploitation. L’emplacement de l’ancien bâtiment (éloigné des terres et à proximité de la ville de Mende) a favorisé la construction d’une stabulation libre (logettes paillées et couloir raclés). Cet investissement a été raisonné pour augmenter le cheptel, gagner en productivité et diminuer le travail d’astreinte (salle de traite à sortie rapide 2 × 10 postes et Dac). Avant la conversion bio, les 230 ha exploités étaient répartis en : 75 ha de parcours (pour les génisses), 5 ha de prairie permanente, 100 ha de PT, 28 ha de céréale et 18 ha de maïs (dont 8 ha irrigués). Les cultures de l’exploitation permettent d’envisager une augmentation du cheptel tout en conservant l’autonomie, mais la volatilité du prix du lait ne va pas dans ce sens.
Début 2016, Sodiaal recherche du lait bio avec un prix du lait stable et attractif. De plus le voisin en ovin viande bio réalise de très bons rendements. Tous ces éléments amènent les associés à s’interroger sur l’agriculture biologique. Ils concrétisent leur réflexion au sujet de la conversion suite à une étude (Visa Bio) réalisée par la chambre d’agriculture et en discutant avec leur comptable. Ils appréhendent le cahier des charges de l’AB et l’étude économique démontre que la conversion au bio permet d’améliorer les résultats économiques de l’exploitation et de gagner en autonomie.

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1423, du 31 août 2017, en page 7.

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