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L’agriculture biologique dans le parc national des Cévennes

Le parc national des Cévennes (PNC) s’est clairement positionné pour mettre en œuvre des actions concrètes pour privilégier l’agriculture biologique (AB) et plus largement l’agroécologie.

Le parc porte toute son attention sur la relation privilégiée entre l’homme et son environnement. Une action visant à protéger et à valoriser à la fois le patrimoine naturel, culturel et paysager ainsi que l’économie et la vie sociale de ses habitants. Les agriculteurs jouent un rôle fondamental, leurs actions quotidiennes ont un impact direct sur les paysages et la biodiversité. À ce titre, l’agriculture fait partie des enjeux majeurs de la charte du parc définissant le projet du PNC, jusqu’en 2028. Le parc s’est clairement positionné pour mettre en œuvre des actions concrètes pour privilégier l’agriculture biologique (AB) et plus largement l’agroécologie, une agriculture respectant les sols, les milieux et l’environnement. Viviane de Montaigne, responsable du pôle agrienvironnement nous éclaire sur l’avancée du projet. Les chiffres de 2012 annoncent 202 agriculteurs bio (24 producteurs ovins, 21 caprins, 81 maraîchers, 30 apiculteurs, 70 castanéiculteurs, 24 producteurs-cueilleurs) sur le territoire du parc, pour un total de 1 400 agriculteurs.
Vendre et valoriser ses produits en bio
Les agriculteurs bio sont principalement installés dans les vallées cévenoles. En matière de surface, l’AB est la plus représentée sur les causses. En décembre 2013, une étude a été lancée en partenariat avec la chambre d’agriculture, Lozère bio, le Civam bio du Gard et Sud & bio pour faire un état des lieux de la filière, mettre en place des actions de promotion et de développement et identifier les perspectives de l’AB. Si le parc accompagne les agriculteurs souhaitant passer en bio par la prise en charge des frais de certification bio Écocert la première année, cette aide convaincante pour certains n’est toutefois pas suffisante pour d’autres. Force est de constater que beaucoup ne franchissent pas le pas. Les actions mises en place visent à montrer aux agriculteurs qu’il est possible de créer le contexte économique qui leur permettra de vendre leurs produits et de les valoriser. Deux filières agricoles ont été choisies pour lancer le plan d’actions : les châtaignes et les caprins laitiers. Le manque de fourrage bio pour les caprins dont le lait est utilisé pour fabriquer les Pélardons est un frein majeur pour les projets de conversion en bio.

La suite dans le Réveil Lozère, page 3, édition du 16 février, numéro 1397.

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