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La Section Bovine de la FDSEA de la Creuse veut de la rémunération

Réunie le 19 juillet dernier, les délégués de la section bovine de la FDSEA de la Creuse ont tous le même discours : des charges trop élevées, des cours en baisse et toujours un manque de rémunération !

© JG

Les sujets d'actualités étaient nombreux pour cette réunion de la section Bovine : cours du marché, sécheresse, IED, prédation, chasse, Interbev, communication positive, manifeste, voyage de la section...

Un contexte préoccupant !
Même constat et même inquiétude sur l'ensemble du territoire creusois. Les éleveurs s'inquiètent devant la décapitalisation du cheptel bovin et déplorent la hausse des importations de viande bovine qui passe à 29 % ! Les cours chutent, les délais pour faire partir les bêtes s'allongent ! Les coûts des matières premières et énergétiques ne baissent pas, la mise en place de la nouvelle réforme de gestion des risques est compliquée, sans parler de la réouverture des négociations avec le Mercosur !
Pour Christian Arvis, président de la Section Bovine de la FDSEA de la Creuse : « La Cour des comptes n'a pas besoin de parler de réduction du cheptel, ni Bruno Le Maire, ancien ministre de l'Agriculture de vanter les usines de production végétales ou encore moins que la députée de la Creuse s'acharne sur l'élevage creusois ! le mécanisme est déjà en route ! La décapitalisation du cheptel bovin est enclenchée depuis 2016 et s'est accélérée sur l'année 2022. On a perdu 1 million de vaches sur le territoire national en l'espace de 7 ans ! En parallèle, la consommation de viande en France stagne et nous on crève ! Aujourd'hui moins de la moitié des installations creusoises sont en bovins ! Nous sommes au pied du mur, nous avons un réel problème de renouvellement des générations, le cheptel creusois s'effondre à vitesse grand V ! »  
Pour finir, la section bovine rappelle que, dans le cadre d'Egalim 2, l'éleveur doit établir sa proposition de contrat à son premier acheteur et non l'inverse. Et le coût de production interprofessionnel est, dans cette proposition, le socle indispensable à toute négociation. Par la prise en compte du coût de production interprofessionnel dans le contrat, l'éleveur a l'assurance que la flambée des prix des matières premières sera supportée par son exploitation de manière viable et durable.
Il convient également de rappeler que la prise en compte du coût de production interprofessionnel dans un contrat amène toujours à une meilleure valorisation que le prix du marché, même quand celui-ci augmente fortement sur l'année passée ! Enfin, cela permet de donner de la lisibilité aux éleveurs et à la filière, de la visibilité aux banquiers pour accompagner les jeunes... Avec plus de la moitié des éleveurs qui partiront à la retraite dans les dix années à venir, le renouvellement des générations est un défi majeur.

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