Aller au contenu principal

La filière bovine joue la modernité

Des rayons des supermarchés aux exploitations, la filière bovine est en mouvement. L’interprofession bovine a présenté, le 3 décembre, de nouvelles dénominations pour les morceaux de viande vendus en libre-service dans les GMS, avec l’objectif de supprimer des rayons des appellations aujourd’hui désuètes et incomprises des consommateurs.

© François d’Alteroche

Tende de tranche, mouvant, macreuse, flanchet, etc. ces noms ne sont pas familiers des consommateurs. Les professionnels de la viande l’ont bien compris. À partir du 13 décembre, ces dénominations de morceaux de viande bovine vont disparaître des rayons libre-service des grandes surfaces. Un arrêté pris en juillet par la direction générale de la consommation (DGCCRF) impose une dénomination simplifiée. Interbev a présenté, le 3 décembre, de nouvelles informations, plus simples et plus accessibles, qui apparaîtront sur les barquettes de viande de boeuf, de veau et d’agneau. Trois informations seront disponibles sur les morceaux : leur nom, leur potentiel de qualité (de une à trois étoiles) et leur destination culinaire (à griller, rôtir ou mijoter). Le but : simplifier l’information. « Il y a un problème de lisibilité dans les rayons libre-service, explique le président de l’interprofession de la viande bovine (Interbev), Dominique Langlois. Chez le boucher, il suffit de demander un beau rôti ou un beau steak. Mais quand on est en libre-service, les dénominations ne sont pas très parlantes. Les consommateurs sont perdus. » Selon Interbev, les consommateurs connaissent, en moyenne, les noms de seulement six morceaux de viande bovine, alors que l’on en compte trente au total. « Cette dénomination anatomique a été mise en place il y une vingtaine d’années, explique Gérard Cladière, de la fédération du commerce et de la distribution (FCD). Il faut reconnaître qu’aujourd’hui les gens ne connaissent pas mieux les morceaux. »

La suite dans le Réveil Lozère, page 3, édition du 11 décembre 2014

Les plus lus

Pour les producteurs de lait, l'interprofession doit être une instance de dialogue  sur tous les sujets.
« Les industriels veulent-ils encore faire tourner leur usine avec du lait français ? »

Après la démission du président du Cniel, et alors que les producteurs de la zone Alpes Massif central alertaient depuis…

Deux hommes et une femme devant le panneau de l'hostellerie
La famille Rouchet redonne vie à Curebourse

Bien implantés à Aurillac, Mickaël et Audrey Rouchet ont racheté l’hostellerie Saint-Clément, avec l’ambition d’y accueillir…

Une attaque de loup sur brebis et agneau, le 24 octobre dernier à la Tour d’Auvergne, a été confirmée par l’OFB
Une première attaque de loup dans le Puy-de-Dôme

En octobre, 4 nouveaux signalements de constats de prédation avec suspicion de loup ont fait l'objet d'expertise par le…

Les coupures de journaux de 1983
20 octobre 1983 : quand la tondue de Saint-Flour sortait de l'ombre

Le film, “La recluse de Saint-Flour, contre-enquête” revient sur l’affaire Esther Albouy. 
Il déroule l’existence de “…

L'alimentation animale, la clé de performance productive des animaux

Une alimentation adaptée et une gestion optimisée des fourrages participent à garantir les performances du troupeau laitier et…

En présence d’Emmanuel Ferrand, conseiller régional, délégué au fonds Feader, Ludivine et Pierre Lot ont présenté leur exploitation agricole.
Garantir des prêts à l'installation en agriculture, c'est possible en Auvergne-Rhône-Alpes

Ludivine Lot s'est installée aux côtés de son conjoint, Pierre au Breuil dans l'Allier grâce notamment au fonds de garantie…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière