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La cave de Branceilles présente ses nouveaux crus

2015 pour les rosés, 2014 pour les rouges, la cave de Branceilles a présenté ses nouveaux crus la semaine passée. Les responsables de la cave en ont profité pour évoquer la transmission du vignoble et le développement du bio.

© P. Dumont

Chaque année, la cave de Branceilles commercialise près de 150 000 bouteilles de vin, rouge pour les trois quarts d’entre elles. Le lancement des millésimes rouge 2014 et rosé 2015 a eu lieu la semaine passée en présence des vignerons et des partenaires de la cave. Relancé à fin des années 80 par huit viticulteurs passionnés, le vignoble de Branceilles poursuit son bonhomme de chemin. Sur ses trente hectares, dix sont d’ores et déjà conduits en bio et quatre sont en deuxième année de conversion. « Le millésime 2017 sera bio pour moitié », annonce Philippe Leymat, président de la cave de Branceilles. Une démarche qui répond à une volonté de diversification de clientèle ainsi qu’à celle de travailler le vignoble différemment. « Nous restreignons nos interventions, y compris sur les vignes conduites en conventionnel, précise Philippe Leymat. La taille réduite du vignoble nous permet d’attendre le dernier moment pour traiter. Sur les dix dernières années, nous avons réduit notre utilisation de substances actives de moitié grâce notamment à l’utilisation de pulvérisateurs plus performants. Nous réfléchissons beaucoup aussi à la manière de revitaliser les sols, favoriser la minéralisation. » Outre la conduite du vignoble, cette volonté de travailler différemment se traduit aussi dans un recours limité aux intrants pour la fabrication. Le rouge bio présenté est ainsi élaboré sans sulfites. « Ce procédé est rendu possible par la qualité des raisins et leur acidité naturelle, explique Frédéric Thiollet, œnologue et conseiller de la cave. Bien sûr cela implique un travail différent mais pas beaucoup plus important. Il faut trier les raisins et procéder rapidement au levurage. » Selon l’œnologue, les acheteurs eux aussi évoluent. « Ce vignoble a une carte à jouer même face à de grandes appellations pour qui il n’est pas toujours simple d’écouler une production beaucoup plus importante, détaille Frédéric Thiollet. Aujourd’hui, les gens recherchent un terroir, une qualité stable. Ils veulent des vins plus jeunes que l’on boit de suite, des vins plus fruités et plus riches. » Le millésime 2015, dont la faible acidité a donné un vin souple et facile à boire, devrait trouver preneur. C’est aussi de repreneurs dont le vignoble va avoir besoin dans les années à venir, les viticulteurs à l’origine de son renouveau s’approchant de l’âge de la retraite. Une transmission qui commence dès maintenant, un des producteurs venant de céder un peu plus de 3 ha en ce début d’année.

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