Aller au contenu principal

«J’agis demain» pour mon projet et mon métier

Douze stagiaires ont débuté ce mardi 30 juin, la formation proposée par Jeunes Agriculteurs de Haute-Loire, “J’agis demain“, organisée sur 8 journées.

Les 12 stagiaires réunis pour la première journée de formation, en présence de Les 12 stagiaires réunis pour la première journée de formation, en présence de Guillaume Avinain Secrétaire général de JA43.
Les 12 stagiaires réunis pour la première journée de formation, en présence de Les 12 stagiaires réunis pour la première journée de formation, en présence de Guillaume Avinain Secrétaire général de JA43.
© HLP

Douze jeunes agriculteurs et agricultrices, installés ou en phase d’installation, étaient réunis mardi 30 juin à l’immeuble interconsulaire au Puy-en-Velay, pour la première journée de la formation «J'Agis demain» organisée chaque année par Jeunes Agriculteurs de Haute-Loire. Cette formation qui se déroule sur 8 jours est divisée en plusieurs modules. Elle a pour but d'apporter aux jeunes des informations nécessaires à la mise en place et à l'optimisation de leur projet d'installation, et de les aider à initier une réflexion propre et personnelle sur leur projet afin de le développer au mieux.
«Cette formation est en place depuis maintenant 3 ans. Elle est proposée par JA aux jeunes qui le souhaitent pour leur préparation à l’installation. Elle n’est pas obligatoire, mais entre dans le cadre des stages prévus avant installation» précise Guillaume Avinain secrétaire général de JA43. “J’agis demain“ n’est pas une formation comme les autres. Elle ne porte pas sur de la technique, de l’économique, du juridique… Non, elle invite le stagiaire à «une approche du métier différente, à une réflexion personnelle autour du métier qu’il ou elle a choisi» explique Guillaume, qui a lui-même suivi une formation de ce type il y a quelques années et en a retiré du positif. «Ce fut une occasion de rencontre avec d’autres jeunes futurs agriculteurs, d’échanges autour de notre métier à travers les expériences des uns et des autres». Cette formation est une ouverture pour les jeunes. «Avant leur installation, les jeunes ont souvent la tête dans le guidon. Cette formation les invite à relever la tête et à s’ouvrir, à appréhender le métier autrement».
Le programme de ces 8 journées est aussi riche que varié. Il invite les jeunes à réfléchir sur les orientations futures de leur exploitation, à s’investir pour et autour de leur métier avec toutes les cartes en mains…
Suite en novembre
La première journée, ce mardi 30 juin, était consacrée à la présentation de la Chambre d'Agriculture et du Service de Remplacement avec pour finalités de travailler sur l'organisation du travail sur leur exploitation et sur la possibilité et les modalités pour être remplacés par un agent, le cas échéant.
La formation se poursuivra en novembre, période plus calme dans le milieu agricole. Les jeunes iront à la rencontre de la Direction Départementale des Territoires pour bien ancrer leur projet selon les politiques d’aménagement territorial, et de Cerfrance pour en appréhender toute la dimension économique. Ils passeront également 4 jours au GRETA du Velay pour travailler sur la confiance en soi afin de s'exprimer à l'oral plus librement en étant capable d'argumenter et de défendre leur opinion. Ce module s’inscrit tout à fait dans l’actualité. Plus que jamais, les agriculteurs et agricultrices sont amenés à échanger avec les citoyens pour expliquer leur travail, ses enjeux, ses contraintes et ses richesses. C’est de la communication…
Enfin ils poursuivront par deux jours dans le département du Puy de Dôme afin d'aller à la rencontre d'agriculteurs avec qui ils parleront de diversification, signes de qualité, problématiques environnementales mais surtout de l'importance pour les agriculteurs d'être représentés à tous les niveaux (OPA, Commune, Communautés de communes...). «Ces deux jours sont importants, dans ce parcours, insiste Guillaume Avinain. C’est l’occasion de créer du lien entre les stagiaires».
L'année prochaine, les jeunes devraient prendre le train direction Paris pour un voyage d'étude de 3 jours. Au programme : découvrir là où se prennent les grandes décisions du monde agricole.
Suzanne Marion et Christelle Baud

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière