Aller au contenu principal

SOINS
Et si l’ostéopathie était une clé d’accès pour une meilleure qualité de vie ?

Depuis septembre 2024, Boisset accueille un nouveau praticien : Maxime Bonhoure, un jeune ostéopathe de 24 ans. Sa vocation ? “Soulager les patients pour les aider à retrouver de la qualité de vie.” 

Un ostéopathe appose les mains sur le torse et le dos d'un patient.
Maxime Bonhoure, par son professionnalisme et son dévouement, apporte une nouvelle dynamique à la vie de Boisset, offrant à ses habitants et aux alentours une prise en charge de qualité pour retrouver bien-être et mobilité.
© Renaud Saint-André

Depuis septembre, une plaque d’ostéopathe est vissée à proximité de l’agence postale de Boisset, en Châtaigneraie. C’est celle de Maxime Bonhoure, enfant du pays qui a toujours été passionné par les métiers de la santé. 

Diplôme d'ostéo

Dès la classe de troisième, il avait effectué un stage à la pharmacie du Rouget qui, dix ans plus tard, distribue ses cartes professionnelles.  Après un Bac S, il a intégré l’école supérieure d’ostéopathie de Champs-sur-Marne, la plus grande de France et sans doute d’Europe, agréée par le ministère de la Santé

En juin 2024, il décrochait son diplôme reconnu par l’État, couronnant ainsi cinq années d’études intensives. Maxime Bonhoure était alors impatient de s’installer pour  mettre en pratique sa vocation. 

J’aime le contact avec les gens, les aider, les soulager” Maxime Bonhoure, ostéopathe

La commune de Boisset lui a offert un coup de pouce, en lui louant un local au cœur du village, parfaitement adapté à son activité, facile d’accès avec des places de stationnement juste devant. “Et puis, je ne me voyais pas m’installer en ville, j’aime la ruralité”, confie celui qui, bien qu’ayant passé sa scolarité en région  parisienne, n’avait qu’une envie, retourner là où il puise ses racines (voir ci-dessous). 

Patientèle d’Aurillac à Figeac 

Pari réussi : depuis son ouverture, son cabinet a accueilli une diversité de profils, venant d’un large rayon allant d’Aurillac à Figeac. Une séance d’ostéopathie dure environ une heure, ce qui lui permet de  prendre le temps d’écouter chaque patient. 

Car pour Maxime Bonhoure, l’ostéopathie est bien plus qu’une simple manipulation.  “Si quelqu’un vous jette une pierre, vous aurez mal, mais l’origine de la douleur est extérieure au point d’impact”, image le praticien. “L’ostéo, c’est un peu pareil. Il faut rechercher les raisons de la douleur pour la soulager, les antécédents, savoir comment et quand elle est apparue. C’est important d’avoir une vision  globale.” 

Des techniques adaptées

En ce sens, les échanges avec le patient, tant verbaux que sensoriels lors des palpations, sont primordiaux. “C’est une prise en charge personnalisée, pas une routine de conseils,” souligne-t-il. Selon les préférences de ses patients, Maxime Bonhoure  pratique plusieurs techniques, dont le “fascia”, une méthode très douce, et le “thrust”, une technique de cracking. 

“Il n’y a pas de profil type pour consulter,”  précise-t-il. “J’ai appris à traiter des patients depuis les nourrissons jusqu’aux seniors, en passant  par les sportifs ou les femmes enceintes.” Pour répondre à chaque besoin, le jeune ostéopathe s’adapte en termes d’horaires, recevant jusqu’à  20 heures et même le dimanche matin. 

Cette flexibilité, associée à la qualité des échanges, a permis à son cabinet de connaître un très bon démarrage. Les avis positifs sur Google témoignent de la satisfaction des patients : “très pédagogue, il explique chaque geste” ; “prend le temps de connaître nos antécédents et pose toutes les questions possibles pour cibler correctement notre problème” ; “très respectueux et à l’écoute au moment des manipulations (...) c’est rassurant”. 

Cabinet cosy

Derrière une petite salle d’attente, le cabinet est équipé d’une table de soins aux réglages électriques et d’un ordinateur garantissant la confidentialité des données. Le cas échéant, avec l’accord du patient, l’ostéopathe est en mesure d’alerter le médecin traitant qui sera à même de poser un diagnostic sur ce qui pourrait être une  pathologie sévère. Bien que les séances d’ostéopathie (50 €) ne soient pas remboursées par les régimes de base, la plupart des mutuelles prennent en charge tout ou partie des consultations.  

Cabinet d’ostéopathie Maxime Bonhoure, 15 place Angèle-Fel à Boisset (06 69 48 21 61). Prise de rendez-vous possible sur Doctolib. 

Enfant du pays
Bien que né en région parisienne, Maxime Bonhoure n’a jamais manqué une fête de village à Boisset (où il a été conscrit) et  a passé toutes les vacances scolaires à Boisset. Avec la volonté de fuir les grandes villes et de s’installer à la campagne, ouvrir son cabinet d’ostéopathe à Boisset a sonné pour lui comme une évidence. 

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière