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Dominique Langlois, ou l’anti-Bigard

Dominique Langlois, président d’Interbev, à la fois industriel, patron d’une filiale de distributeur et ami des éleveurs.

© Interbev

Rien ou presque ne prédestinait Dominique Langlois à devenir l’actuel président de l’interprofession bétail et viande (Interbev). Né dans l’Ouest, à Cholet, élevé à Angers, ce fils d’un journaliste du Courrier de l’Ouest a d’abord poursuivi des études de droit. Celles-ci devaient lui ouvrir une carrière d’avocat, mais les hasards de la vie le firent débuter sa carrière professionnelle à l’union patronale du Finistère comme responsable juridique. Et c’est comme responsable administratif qu’il rejoindra la société vitréenne d’abattage (SVA), où il effectuera l’ensemble de sa carrière. « Comme beaucoup, j’ai des origines paysannes, mais je ne connaissais pas ce monde », explique-t-il. Sa rencontre avec Jean Rozé en 1982 est déterminante. « Il m’a donné le goût du métier ». Et le métier le lui rendra bien. Huit ans plus tard, Dominique Langlois devient directeur général de Jean Rozé, puis président en 2000. Sous sa direction, le groupe va opérer son rapprochement avec le groupement Les Mousquetaires, commencé en 1991, et achevé en 2001 quand la SVA Jean Rozé deviendra filiale du groupe de grande distribution : « Avec cette relation, nous avons anticipé les relations contractuelles. » Au faîte de sa carrière, Dominique Langlois prend ensuite des responsabilités professionnelles, en devenant président de la fédération nationale de l’industrie et des commerces en gros des viandes (FNICGV) en 2006, et cinq ans plus tard président de l’interprofession. « J’ai découvert un autre univers, confie-t-il. L’interprofession est le lieu où se concentrent tous les problèmes...»

La suite dans le Réveil Lozère, page 9, édition du 7 janvier 2016, numéro 1341.

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