D'importants dégâts de sangliers relevés à Cabrillac
Sept hectares de parcelles « détruits à près de 80 % », selon les mots de l'expert dépêché sur place aux agriculteurs touchés.
Une mauvaise surprise attendait le Gaec de Montcamp, dimanche 18 juillet au matin, alors qu'ils sont en pleine période de fenaison : leurs parcelles avaient été retournées, pendant la nuit, par des sangliers. Et les dégâts sont bien trop importants pour rattraper le coup pour leurs animaux : Arnaud Agrinier et Serge Gout, les associés du Gaec de Montcamp, n'ont rien pu faire. « C'est la première fois que l'on voit ça, c'est un vrai désastre, s'est désolé Arnaud Agrinier. D'habitude, ils viennent un peu au printemps ou à l'automne, mais n'ont jamais autant retourné la terre ». Conséquence pour les agriculteurs ? Ces parcelles, qu'ils utilisent normalement pour nourrir leur troupeau de chèvres (dont ils livrent le lait à la Fromagerie des Cévennes), sont inutilisables en l'état. « On va ramasser ce qu'on peut, soupire Arnaud Agrinier, mais c'est mélangé à de la terre donc on ne pourra pas le donner aux chèvres. Il faudra trouver du foin ailleurs ». Autre problématique pour le Gaec touché : leurs parcelles étant situées en coeur de parc national des Cévennes et zone Natura 2000, leurs actions pour remettre en état le terrain seront, sans aucun doute, soumises à autorisation. L'une des explication avancée pour ces dégâts serait la pluie. La météo capricieuse et pluvieuse de ces derniers mois a gardé les sols meubles, et donc appétents pour les sangliers qui sont sortis de leurs cachettes et ont retourné les sols. La FDSEA et les JA ont adressé une lettre à la fédération de chasse de Lozère et au PNC pour demander une battue administrative.