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Diversification
Des chênes truffiers pour concilier cuisine et agriculture

Loïc Pascal, agriculteur à La Salle Prunet avec une centaine de bêtes, a deux passions : l’élevage et la cuisine. En plantant cet automne des chênes truffiers, il espère pouvoir concilier les deux.

© Marie-Pascale Vincent

Éleveur ovin sur la commune de La Salle Prunet, Loïc Pascal est passionné de truffes depuis toujours. « Enfant déjà, j’étais intrigué par les allers et venues des ramasseurs. J’ai trouvé mes premières truffes à l’âge de l’adolescence. Mais en c’est en devenant cuisinier que je me suis véritablement pris de passion pour ce champignon, sa texture croquante, son goût boisé. »

Cuisiner les produits locaux

Avec deux agnelages par an, au printemps et à l’automne, Loïc commercialise ses agneaux issus d’une race rustique et locale, les brebis raïoles, sous forme de caissette, en vente directe. Pour compléter sa production, il vend aussi du bois et des piquets. Toutes ces activités ne lui laissent guère de temps pour partir à la recherche de ce précieux champignon. Et Loïc met à profit les moments où il parcourt la montagne avec ses brebis, pour explorer des truffières naturelles de sa connaissance. S’il ramasse pour l’instant 200 à 300 g de diamants noirs par an, « pour la famille » précise-t-il, les choses pourraient bien changer d’ici quelques années.

« Mon idée a toujours été d’ouvrir un restaurant où je cuisinerai les produits locaux, la viande produite sur mon exploitation. Et pourquoi pas des truffes » précise Loïc.

Aussi, cet automne, le jeune homme a planté plusieurs dizaines d’arbres mycorhizés sur un terrain qu’il a pris soin de faire nettoyer par les brebis et dont elles assureront l’entretien.

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère N°1245 du jeudi 6 février 2014, page 5.

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