Découverte : balade et mélange de saveurs à la Ferme Farjaud
Au cœur de la Forterre, la Ferme Farjaud, située à Saint-Gérand-le-Puy, propose une gamme de produits prêts à consommer réalisés à partir de recettes simples et innovantes.
Au cœur de la Forterre, la Ferme Farjaud, située à Saint-Gérand-le-Puy, propose une gamme de produits prêts à consommer réalisés à partir de recettes simples et innovantes.



Une tradition familiale
Cela fait des générations que ça dure. Depuis 1996, Jérôme Farjaud continue de perpétuer la tradition familiale basée sur le travail de l’homme et le bien-être animal au sein de son exploitation, où il pratique une activité de polyculture-élevage. Mais à la Ferme Farjaud, comme dans beaucoup de fermes bourbonnaises, on trouve des cultures et des animaux dans les prairies, puisque la spécialité des lieux s’avère être la vente directe.
« J’ai toujours été dans l’optique de pratiquer une agriculture raisonnée dans le but d’allier savoir-faire traditionnel et méthodes modernes dans le plus grand respect du bien-être des animaux et de l’environnement », insiste Jérôme Farjaud.
C’est pourquoi, la vingtaine de bovins charolais destinée à la transformation, valorisée par le propriétaire des lieux, peut ainsi profiter d’un terroir unique en évoluant une grande partie de l’année sur des prairies naturelles implantées sur des sols argilocalcaires non labourables en raison du relief.
Recettes d’hier et produits d’aujourd’hui
« Ma motivation de départ a été de proposer au consommateur, qui n’a pas forcément le temps ou le savoir-faire, des produits de qualité fabriqués dans le plus grand respect des règles sanitaires grâce à notre atelier de production qui dispose de l’agrément « Normes Européennes », au sein duquel nous effectuons les opérations de découpe, en faisant appel à un boucher, et de transformation. De plus, afin de garantir santé et qualité, nous évitons l’ajout de substances comme les conservateurs et les colorants, le but étant de limiter au maximum le nombre d’ingrédients. En ce qui concerne la conservation, nous employons des méthodes simples, qui sont le froid (positif ou négatif) pour la viande et la stérilisation pour les produits en conserves ».
Au final, c’est une large gamme de produits qui est proposée à la vente, notamment à la boutique située au lieu-dit "Chantegré", à deux pas de la Ferme.
Un sentier entre nature et histoire
Depuis l’an passé, les amoureux de la nature ont l’occasion d’associer balade et découverte en se promenant sur un parcours* de 2,5 kilomètres balisé, au beau milieu des Charolaises et parsemé d’orchidées ou encore de marjolaine sauvage.
« Je crois beaucoup en cette activité d'agrotourisme. Au travers de ce parcours découverte, l’idée est de faire venir le client chez nous pour une autre raison que l’achat de produits uniquement. Le but est de joindre l’utile à l’agréable en ouvrant le côté nature de la ferme tout en expliquant notre métier », souligne Jérôme Farjaud, qui a donc décidé de reconduire l’expérience cette année.
À la fin de ce parcours, au cours duquel ils pourront admirer l’exposition photos signée Clément Guenier sur les orchidées d’Auvergne, les visiteurs pourront effectuer leurs achats au sein de la boutique, où il y en aura pour tous les goûts. En effet, entre conserves, produits frais, plats cuisinés ou encore surgelés (steaks, saucisserie), tous y trouveront certainement leur compte.
* En accès libre et gratuit tous les jours, de 9 heures à 11 heures, du 15 juin au 14 août.
« Les réseaux nous apportent une véritable synergie »
Quant à son adhésion aux réseaux Bienvenue à la Ferme et Allier Bourbonnais Savoir-Faire, Jérôme Farjaud insiste sur le fait qu’à travers sa démarche individuelle, c’est tout un travail collectif qui est mis en valeur.
« Les réseaux apportent une vraie identité et une image commune à notre métier. Derrière tout cela, il y a des moyens humains sur lesquels on peut compter. Ces réseaux sont un soutien pour nos projets, que ce soit financièrement ou en termes d’organisation. Grâce à eux, j’ai notamment pu participer au Salon International de l’Agriculture. En retour, nous apportons notre contribution en tant qu’ambassadeurs. »
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