D'ambitieux projets à la fromagerie Fédou
Installée sur le causse Méjean depuis ses débuts dans les années 1970, la fromagerie Fédou ne cesse de se renouveler et d'imaginer de nouveaux futurs sur son territoire d'origine.
« Notre projet est plus ambitieux que ce que nous avons pu réaliser jusqu'à maintenant » sourit Vincent Pratlong. Un nouvel axe de développement qui enthousiasme le dirigeant de la fromagerie. « C'est une idée qui nous trotte dans la tête depuis 2019. Évidemment, la crise de la Covid-19 a retardé nos plans, mais ça y est ! ». Doublement de la surface de transformation, extension de l'aire d'accueil, renouvellement des machines « qui ne sont plus toutes neuves », et rénovation des locaux qui ont près de 30 ans : l'idée, très complète, va transformer la fromagerie pour les années à venir pour un coût total du projet qui s'élève à près de quatre millions d'euros. Et pour parfaire leur opération, ils ont bien entendu intégré une réflexion sur leur empreinte environnementale, avec la pose de panneaux photovoltaïques pour produire de l'énergie sur le site, ou la production d'eau chaude grâce à des copeaux, notamment. Les travaux se feront sans arrêt de la production : « les artisans qui interviendront vont devoir travailler autour de nos horaires de travail, un vrai défi », s'amuse Vincent Pratlong, qui espère qu'ils pourront accueillir et travailler dans leurs nouveaux locaux d'ici fin 2024. Le début des travaux est prévu pour l'automne 2022. « Nous restons sur le même site, a tenu à rassurer d'emblée le directeur de fromagerie. Nous étendons juste notre bâtiment vers l'est ». Pour les dirigeants de la fromagerie, cet agrandissement était devenu plus que nécessaire pour continuer à produire leurs fameux fromages de brebis : « nos locaux actuels sont devenus un facteur limitant pour la production de lait, l'espace exigu nous met dans une situation de perte de rentabilité économique » et donc freine le développement de l'entreprise. Au final, cette évolution devrait permettre un doublement des surfaces de la fromagerie, « et nous permettre de faire mieux avec ce que l'on a », détaille Vincent Pratlong.