Aller au contenu principal

Portrait
Comice à Faverolles de Val d’Arcomie : Pierre Estival à domicile

Producteur laitier, installé depuis 2019, Pierre Estival sera en concours avec plusieurs de ses montbéliarde lors du comice agricole à Faverolles de Val d’Arcomie, le samedi 30 août.

Éleveur de montbéliarde avec les animaux qu'il amène au comice.
Pierre Estival avec Nouméa. Le comice, “c’est l’occasion de passer un bon moment, de faire vivre le pays et de faire connaître notre travail”.
© B. Parret

Présenter son élevage aux comices

Avec le comice agricole de la Cité des Vents, Pierre Estival le reconnait volontiers : c’est aussi important pour présenter son  élevage et ses meilleurs animaux que de passer un bon moment et rencontrer du monde. Il sera bien entendu présent le samedi 30 août au comice de la Cité des Vents à Faverolles de Val d’Arcomie.  

Installé au Puech de Bournoncle, il jouera à domicile sur sa commune. Il est également membre du conseil d’administration du comice co-présidé par Jean-François Cussac et Lilian Vidalenc. Alors, bien entendu, pour ces deux raisons, il s’est impliqué dans l’organisation de cette nouvelle édition, complétée du concours départemental de la race charolaise

La commune était candidate depuis 2014 et l’ancien terrain de sport de Faverolles est idéal pour avoir de la place pour exposer une centaine d’animaux et avec le bâtiment communal juste à côté pour tout ce qui est restauration durant la journée”, précise Pierre Estival.  

Pour sa part, il présentera au moins deux de ses montbéliarde et si possible deux de plus en fonction des conditions du moment afin de proposer une “belle lignée”. Il a déjà prévu de présenter Saphir, présente en mars au concours Miss laitières à Saint-Mamet-la-Salvétat, et Nouméa, mascotte de son élevage, âgée de huit ans et première de section en 2022 au Sommet de l’Élevage.    

Le parcours avant les concours

Impliqué à double titre Pierre Estival est titulaire d’un Bac CGEA obtenu au lycée Louis-Mallet, de Saint-Flour et d’un BTS production animale au lycée Bonnefont, de Brioude. Au cours de son parcours d’installation, il a effectué des remplacements sur différentes exploitations assurant également un coup de main sur l’exploitation familiale pour laquelle il se préparait à prendre la relève à partir du 1er janvier 2019 à la suite de ses parents. 

“Même si cela n’est pas des plus facile, je me suis installé en production laitière où il faut toujours être là et bien anticiper ses absences”, indique le jeune agriculteur de 28 ans. L’exploitation comprend deux sites pour une surface totale de 80 hectares dont six hectares de céréales. Le premier au Puech de Bournoncle abrite le troupeau laitier avec une stabulation, construite en 1993 et modifiée par la suite, en logette avec matelas et paille en hiver. 

Élevage en montbéliarde

Cet équipement n’a pas demandé de gros travaux permettant de limiter l’engagement financier. Le second site, à Maladet, a vu l’ancienne porcherie accueillir en système entravé désormais une quarantaine de génisses et les taries. Le troupeau laitier se compose d’une petite cinquantaine de montbéliarde. “Là aussi, j’ai bénéficié  d’un bon cheptel mais je suis attentif à la sélection”, confie Pierre Estival. 

La production est de  400 000 litres par an avec une moyenne par vache de 9 000 litres. L’an dernier, la qualité du fourrage (ensilage avec complément de maïs) a permis d’atteindre 9 500 l. Le lait est vendu à Sodiaal destiné à l’AOP bleu d’Auvergne et au cantal au lait cru. “J’ai choisi ce métier pour être indépendant, même si ce n’est pas toujours facile, fait part Pierre Estival. C’est motivant quand il y a des résultats.” Cela se retrouve dans ses sorties sur les concours. 

Lire aussi : Qui sont les Miss laitières 2025 du Cantal ? 

Pour son premier, il était présent au comice organisé à Pierrefort en 2022. Il était aussi aux Miss Laitières et au Sommet de l’Élevage. “Même si je ne vends pas d’animaux pour le vivant, je m’intéresse au travail de sélection, avoue l’éleveur de Val d’Arcomie. Sortir, c’est se confronter aux autres, c’est une carte de visite pour nous.”     

Les plus lus

DNC - Face aux mensonges, FDSEA ET JA du Cantal demandent ouvertement des têtes

À la demande la FDSEA et des JA du Cantal, une réunion s’est tenue lundi 11 août à la préfecture du Cantal, et en présence de…

Intempéries : après l’orage, les agriculteurs toujours dans l’incertitude

Un mois après les violents orages de grêle du 25 juin, la Corrèze panse encore ses plaies. Des campagnes abîmées, des…

Le burger fermier de Benoît Lafon

Saveur d'Ayvals - À bord de son food-truck, Benoît Lafon, éleveur salers à Jussac, sillonne tout l’été les marchés de pays et…

Nicolas Cussac sur son exploitation.
Photovoltaïque : pour une maîtrise des coûts de l’électricité sur l'exploitation

Pour maîtriser sa facture d’électricité, le Gaec Cussac La Chaumette s’est converti au photovoltaïque et au chauffe-eau…

Face à la DNC, les éleveurs du Puy-de-Dôme sont appelés à fermer les portes de leur exploitation

La Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC) continue de se propager en Savoie et Haute-Savoie. DDPP, GDS et les vétérinaires…

Les lésions même cicatrisées restent douloureuses pour l'animal.
DNC : l'abattage est-il réellement justifié ?

Face à la dynamique de contamination (vectorielle et par contact) et les difficultés d'identifier les bovins exprimant peu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière