Aller au contenu principal

Celmar se positionne sur le « Label Rouge »

Assemblée générale de Celmar.

Remise de prix : de gauche à droite : Earl Pollet, Prissac (36) : Trophée « jeune engraisseur de génisses » ; Gaec Tissier, Saint-Sulpice-le-Dunois (23) : Trophée « Génisse Label Rouge Blason Prestige » ; Gaec du Poirier, Aigurande (36) : Trophée « Jeune Bovin Label Rouge Limousin Junior » ; EARL du Pouyoux, Bonnat (23) : Trophée « Label Rouge veau sous la mère » ; Gaec de Beautribeau, Saint-Agnant-de-Versillat (23) : Trophée « Label Rouge Limousin Junior »
Remise de prix : de gauche à droite : Earl Pollet, Prissac (36) : Trophée « jeune engraisseur de génisses » ; Gaec Tissier, Saint-Sulpice-le-Dunois (23) : Trophée « Génisse Label Rouge Blason Prestige » ; Gaec du Poirier, Aigurande (36) : Trophée « Jeune Bovin Label Rouge Limousin Junior » ; EARL du Pouyoux, Bonnat (23) : Trophée « Label Rouge veau sous la mère » ; Gaec de Beautribeau, Saint-Agnant-de-Versillat (23) : Trophée « Label Rouge Limousin Junior »
© HS

Jeudi 10 juin dernier, l’espace Yves Furet de la Souterraine accueillait l’assemblée générale de la Celmar. Ce rendez-vous annuel a permis de faire le point sur l’ensemble des activités de la Celmar. Les évolutions en termes d’offre et de demande sur le marché bovin et les objectifs fixés pour les temps à venir étaient également à l’ordre du jour.

La Celmar, les chiffres 2014
En 2014, le Groupe Celmar a réalisé un chiffre d’affaires de 104,4 millions d’euros, dont 74,3 millions d’euros pour l’activité Celmar.
Actuellement, le groupement compte près de 500 adhérents bovins pour près de 38 600 vaches mères. En production ovine, la Celmar rassemble 192 adhérents pour plus de 32 200 brebis.

À nouveau, un contexte préoccupant pour les éleveurs de bovins
La relative embellie de 2011-2012 n’a pas duré : en 2014, les prix ont à nouveau entamé une baisse constante, et les effets sur la situation financière des éleveurs sont dévastateurs. La Coopérative a cherché à limiter les baisses des prix d’achats aux éleveurs grâce à de nouveaux débouchés : en Allemagne, par exemple, où le pouvoir d’achat des consommateurs est supérieur à celui des français et des italiens. Le Président Jean-Baptiste Moreau a dénoncé le rôle joué par la « grande distribution », qui met la pression de façon scandaleuse sur ses fournisseurs. La consommation de viandes rouges continue à baisser, et le plus inquiétant est que désormais 50 % de la viande bovine est consommée sous forme de « haché ». Seul point encourageant, dans un contexte de baisse générale de la consommation, les viandes « Label Rouge » ont continué à progresser. C’est ce créneau que la Celmar vise en particulier, le groupement est d’ailleurs le leader pour la production et la commercialisation de jeunes bovins et génisses « Label Rouge Blason Prestige ».
Pour voir « plus large et plus loin », Celmar avait invité Emmanuel Bernard, président de la Commission export de l’interprofession bovine nationale (Interbev), à venir présenter les évolutions du marché mondial.
La fin officielle (en avril dernier) de la « crise de la vache folle » en France réouvre les portes pour l’exportation et notamment vers la Chine, le Japon, le Vietnam. Par ailleurs, et les flux commerciaux vers le Maghreb et la Turquie se développent progressivement.
Emmanuel Bernard a insisté sur le fait que, si ces nouveaux débouchés sont à considérer avec grand intérêt, les consommateurs français ou européens de « Label Rouge » doivent rester le créneau privilégié pour les éleveurs Limousins ou Charolais.
Les éleveurs présents dans la salle ont réagi à cette présentation en rappelant qu’une production de qualité a un prix forcément plus élevé. La concurrence provient de pays où les conditions de production sont le plus souvent industrielles, et où les normes sont très en dessous de ce que l’on impose aux éleveurs français.
Ainsi tout semble indiquer qu’il faut, plus que jamais, promouvoir les viandes bovines et ovines de qualité auprès des consommateurs à la recherche de « bonne viande ».

Les plus lus

Dorine Pouderoux
Dorine Pouderoux dans le rôle d'Esmeralda dans le "Bossu de Notre-Dame"

La jeune Murataise Dorine Pouderoux interprète Esmeralda dans “Le bossu de Notre-Dame” actuellement au théâtre de la…

François-Xavier Huard parle de la filière lait
« L'annonce de Lactalis n'est pas une surprise »

François-Xavier Huard, PDG de la Fédération Nationale de l'Industrie Laitière (FNIL) rassemblant plus de 300 laiteries et…

Ville vue du ciel inondée avec de l'eau entre les maisos-ns
Cantal : il n'y a pas que le ciel qui peut nous tomber sur la tête...

Une exposition visible aux Archives départementales relate et illustre les principaux risques naturels auxquels l’État et ses…

Jeune femme caresse le museau d'une vache dans un pré.
Et si vous compreniez mieux vos vaches pour gagner en confort et sécurité ?

L'accident en élevage ne doit pas tout au "pas de chance". Mieux comprendre le fonctionnement de ses bovins permet d'éviter…

Eleveur posant avec une vache limousine dans sa cour de ferme
Vent favorable pour la limousine à Saint-Flour

Malgré le début des vêlages, le Gaec Terrisse de Saint-Paul-des-Landes (Cantal) montera deux taureaux et cinq 

Un homme, une femme, et un homme accroupis au milieu des cochons
La Ferme du Vézie : un horizon à trois voies et trois voix

Jadis ferme castanhaïre intensive par excellence, la Ferme du Vézie affiche depuis plusieurs années un nouveau visage : un…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière