Aller au contenu principal

Bien penser en bio pour bien panser ses bêtes

+20 % des surfaces bio grandes cultures en 2016, +23 % en brebis laitières. Si le bio augmente très vite, la réussite de la conversion passe par le contrôle de performance et l’impact économique.

La réussite de la conversion en bio, c’est le succès de l’alimentation humaine et animale qui dépend de la réussite des éleveurs bio.
La réussite de la conversion en bio, c’est le succès de l’alimentation humaine et animale qui dépend de la réussite des éleveurs bio.
© Franck Mechekour

En productions animales, on note une progression des élevages bio de 17 % en bovins allaitants, 15 % en bovins laitiers et 12 % en poulets de chair et poules pondeuses. Pour les experts, la réussite d’une conversion en bio est surtout due au fonctionnement du sol. Il est primordial de bien adapter les techniques en fonction des conditions pédoclimatiques de l’exploitation. Une ferme conventionnelle hésite toujours à se convertir et à produire de nouvelles cultures, qui impliquent de nouvelles façons de travailler à prévoir. Il faut bien tenir compte de la composition floristique et bactérienne du sol.

L’exemple de la vache laitière
Au cœur d’une région d’élevage plutôt laitier, prenons l’exemple de la vache laitière. Quoi qu’il en soit, une vache conventionnelle est la même qu’une vache bio, c’est l’environnement qui évolue. Pour une vache bio, l’alimentation se fait en premier lieu à base de fourrage produit sur l’exploitation avec un pourcentage important selon le cahier des charges bio. L’éleveur bio va adopter une organisation différente sur son exploitation : il va passer plus de temps à produire son fourrage, notamment sur le choix des variétés, le contrôle des températures, la réflexion par rapport aux coupes… La conversion implique un plus grand travail des champs.

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1430, du 19 octobre 2017, en page 11.

Les plus lus

DNC - Face aux mensonges, FDSEA ET JA du Cantal demandent ouvertement des têtes

À la demande la FDSEA et des JA du Cantal, une réunion s’est tenue lundi 11 août à la préfecture du Cantal, et en présence de…

deux hommes, la famille Lemmet, avec du fromage saint-nectaire
AOP saint-nectaire, une tradition chez les Lemmet

Julien Lemmet incarne la quatrième génération de producteurs fermiers au Gaec de l’Estival de Marcenat. Une tradition…

Intempéries : après l’orage, les agriculteurs toujours dans l’incertitude

Un mois après les violents orages de grêle du 25 juin, la Corrèze panse encore ses plaies. Des campagnes abîmées, des…

Le burger fermier de Benoît Lafon

Saveur d'Ayvals - À bord de son food-truck, Benoît Lafon, éleveur salers à Jussac, sillonne tout l’été les marchés de pays et…

Nicolas Cussac sur son exploitation.
Photovoltaïque : pour une maîtrise des coûts de l’électricité sur l'exploitation

Pour maîtriser sa facture d’électricité, le Gaec Cussac La Chaumette s’est converti au photovoltaïque et au chauffe-eau…

Face à la DNC, les éleveurs du Puy-de-Dôme sont appelés à fermer les portes de leur exploitation

La Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC) continue de se propager en Savoie et Haute-Savoie. DDPP, GDS et les vétérinaires…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière