Aller au contenu principal

Avalanche : le contre-la-montre

Parce que ça n’arrive pas qu’ailleurs, le PGM de Murat, en tandem avec les pisteurs de la station du Lioran, les moniteurs de ski et le Samu, a déployé un exercice avalanche.

© Patricia Olivieri

« Lors d’une avalanche, le premier quart d’heure est crucial, vital même. Passées ces 15 premières minutes, les chances de survie des victimes ensevelies passent de 96 à 26 % », précise le major Jean-Christophe Fourcoux, commandant du PGM* de Murat. La rapidité et l’efficacité d’intervention des premiers secours relèvent donc d’une question de vie ou de mort. Et en la matière, aucun massif n’est à l’abri, comme l’ont montré les décès du gendarme Emmanuel Bon en 2005 sur l’Aiguillon sur le domaine skiable du Lioran ou, en décembre 2017, celui d’un skieur au col de Rombière. Plus récemment, ce début d’année, deux personnes en raquettes ont réussi à se sortir seules d’une coulée de neige dans le secteur du Peyre-Arse.

Quinze premières minutes cruciales
D’où l’intérêt des exercices comme celui qui a eu lieu au Lioran en bordure de piste. Sur le pont : onze hommes et femmes du PGM de Murat, dont le maître-chien Crespe et Guetapan, son fidèle et précieux compagnon, des pisteurs secouristes de la station dont le chef de piste Laurent Ajalbert**, des moniteurs de ski et une équipe du Samu avec deux médecins urgentistes et deux infirmières. Objectif, même si secouristes et militaires ont reçu la même formation de base sur ce volet : vérifier les procédures, la coordination des équipes, par des ateliers de mise en situation. Au préalable, première consigne pour les primo-intervenants : transmettre l’alerte et essayer de ne pas polluer la coulée en disséminant du matériel au risque de perturber l’action du chien de sauvetage. Premier atelier, peut-être le plus impressionnant : le travail du chien justement.

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1497, du 14 février 2019, en page 16.

Les plus lus

le groupes des lieutenents de louveteirie
Lunettes thermiques vs loup

Assermentés pour prélever le loup, les louvetiers vont utiliser du nouveau matériel pour leurs missions de nuit.

Jeune fille tenant un veau salers
Romane, 9 ans, et Vainqueur, 9 mois, un duo inséparable

 À 9 ans, Romane marche déjà dans les pas de son père, Cédric Debladis, éleveur salers bio à Lascelles (Cantal). Tous…

une vache beige au milieu d'un groupe de personnes
Le Départemental aubrac prime la qualité

Quatre cent vingt animaux étaient en lice dimanche pour le concours départemental aubrac à Chaudes-Aigues. Le titre de Miss…

Médecins : comment le Cantal a inversé sa courbe démographique ?

Depuis début 2020, le Cantal gagne des médecins, les inscriptions dépassant désormais les radiations, le fruit d’une politique…

jeune éleveur brossant une vache salers dans un pré
Montagne, nouvelle égérie salers ?

Géraud Semeteys a repris en janvier l’exploitation Manhès à Arpajon-sur-Cère. Un cheptel à la génétique reconnue qu’il entend…

Qu'est ce qui va changer avec le label "Plus beaux villages de France"?

Marcolès a officiellement rejoint les “Plus beaux villages de France” , espérant une hausse de la fréquentation touristique…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière