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Des agriculteurs engagés dans l'observation de la structure et de l'activité biologique des sols

Marie-Laure Cuisset, agricultrice pratiquant l'agriculture de conservation des sols en Eure-et-Loir, va régulièrement dans ses parcelles pour observer la structure du sol et l’activité biologique.

Marie-Laure Cuisset, agricultrice en Eure-et-Loir, observe régulièrement la structure et la vie biologique de son sol.
© M-L. Cuisset

« En tant qu’agriculteurs, nous travaillons avec les sols mais ce n’est pas une habitude d’aller voir ce qui s’y passe dedans. J’ai donc commencé à m’y intéresser lors de formations sur la vie du sol et sur les auxiliaires. J’ai pu appréhender le sens de l’agroécologie : essayer d’avoir des sols plus sains, plus résilients, pour faire pousser des plantes en meilleure santé.

Il y a sept ans, je me suis engagée dans l’agriculture de conservation des sols. Je remarque que la structure de mon sol est plus grumeleuse et souple, et qu’il y a énormément de vers de terre. Je vais régulièrement dans mes parcelles avec une bêche pour observer la structure superficielle du sol, et l’activité biologique. Il ne faut pas qu’il fasse trop sec.

Selon les conditions météorologiques, on peut également apercevoir les vers de terre de surface quand on arrache un pied de blé. De temps en temps, je réalise un profil de sol à l’aide du télescopique. Pour cela, on sert les fauches l’une contre l’autre et on les enfonce dans le sol à 45 degrés. Quand on les relève, on obtient un triangle de terre qui indique les différents horizons du sol. »

Exploitation individuelle en polyculture en agriculture de conservation des sols. 130 ha (blé, orge, colza, luzerne, féverole). Pâturage des parcelles par un troupeau d’ovins (350 brebis) appartenant à Pierre Lelong, berger sans terre et conjoint de Marie-Laure Cuisset.

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