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Nutrition animale : Eureden devrait monter à 100% au capital de Nutréa

La SAS Nutréa n’aura plus qu’un actionnaire au 1er janvier 2024 si l’autorité de la concurrence donne son accord à son projet de répartition de ses actifs entre ses deux actionnaires depuis 2011: Eureden d’une part (55%) et Terrena de l’autre (45%)

© Nutréa

Le groupe Eureden reprend les 45% que Terrena possédait dans leur filiale commune Nutréa Nutrition Animale depuis 13 ans, reprise lors du démantèlement d’Unicopa. La coopérative d’Ancenis récupère en passant les deux usines les plus excentrées du lot (Louvigné du Désert - 35 et Landemont - 49) ainsi que toute l’activité lapin (dont l’équipe technico-commerciale dédiée) tandis que les bretons gardent les trois autres usines de nutrition animale (Languidic – 56, Plougat - 22, Plouisy - 22). Les deux groupes coopératifs conservent leur filiale commune dans le lait (Laïta) et leurs accords de fourniture dans l’œuf et la volaille de chair avec un objectif affiché d’accentuer la production de poulets lourds, dédiés à la restauration. « Cette évolution dans le capital de la SAS Nutréa permet à chaque actionnaire d’origine d’asseoir ses activités sur son territoire spécifique », explique Hervé Vasseur, directeur de Nutréa.

« Dans un contexte de repli des productions animales dans le Grand Ouest, il s’avère indispensable de créer de nouvelles dynamiques (pilotages commerciaux, opérationnels, industriels…) au plus proche des territoires de chaque coopérative », expliquent les deux groupes dans leur communiqué de presse commun.

Outre les trois usines d’aliments, Nutréa conserve les sites finistériens de Carhaix (volailles), Cleden Poher (couvoir) et Landivisiau (antenne commerciale).

Entreprise de droit privé, Nutréa cible les éleveurs du marché libre alors que les autres usines du groupe Eureden livrent les adhérents coopérateurs (Cobrena à Loperhet - 29, Carnoet – 22, Coat Conq – 29, Saint Allouestre -56, Plouagat – 22, Broons – 22, Pontivy -56, Rennes -35).

 

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