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Nutrition animale
Le cheval : un débouché de choix pour la luzerne déshydratée

A l’occasion de l’assemblée générale de La coopération agricole Luzerne de France, Samy Julliand (Lab-to-field) est revenu sur les attentes des acteurs de la filière cheval ou, plutôt, des filières cheval.

© clarencealford (Pixabay)

Samy Julliand, responsable de la R&D de Lab-to-field, est plutôt connu pour ses travaux sur la physiologie du cheval. Il conduit en effet des recherches notamment sur l’alimentation des chevaux de course.

Mais, à l’occasion de l’assemblée générale La Coopération agricole Luzerne de France, le 27 avril dernier, il est revenu sur une étude réalisée au sein de sa structure sur les attentes des différents acteurs des filières cheval, que ce soit la filière course qui ne concentre que 10% des animaux entre les galopeurs, les trotteurs et les poulinières mais plus de 9 Milliards d’euros de flux financiers, le segment des chevaux de sport et de loisir (750 000 chevaux mais presque autant de propriétaires individuels et 10 000 centres équestre) ou les chevaux de travail et de la filière boucherie (15% des effectifs sur ces deux segments).

 

La France, grand pays du cheval

Avec plus d’un million d’équidés sur les six millions que compte l’UE, la France est en effet l’un des trois grands pays européen du cheval avec le Royaume Uni et l’Allemagne. Mais la complexité des trois filières rend difficile la diffusion d’informations nutritionnelles sur les qualités de la luzerne : courses, sport-loisir et travail (voire de façon très résiduelle, boucherie) comptent en effet des acteurs différents aux demandes parfois contradictoires.

Entraîneurs, jockeys/drivers et éleveurs dans la filières courses sont demandeurs avant tout de sécurité, notamment face à la réglementation sur le dopage, et de performance sportive quand les propriétaires d’un ou deux chevaux de loisir comme les directeurs de centres équestres placent la santé ostéo-articulaire et le bien-vieillir assez haut dans leurs attentes.

Tous en tous cas, sont soucieux de disposer d’aliments qui ne présentent aucun risque pour le cheval. D’ou l’intérêt que le chercheur porte à la luzerne dont les équidés valorisent bien la fraction protéique et peut être encore plus les fibres. Ses travaux sur des régimes riches en luzerne ont montré son intérêt nutritionnel mais aussi de prévention des pathologies voire d’une action curative face aux ulcères gastriques par exemple.

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