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Marché financier
Lancement du contrat Euronext « cash settled » Blé dur prévu entre mars et mai 2021

Le contrat cash settled se différencie du contrat à terme traditionnel par l'impossibilité de livrer des marchandises. Un contrat "orge fourragère Rendu Rouen" est également dans les tuyaux, et pourrait être lancé en même temps que le blé dur.

© Geralt (Pixabay)

« 98% des équipes d’Euronext étaient en télétravail pendant la pandémie. Ainsi, malgré cette situation inédite, nous avons pu continuer à mener à bien nos projets », s’est exprimé Nicholas Kennedy, directeur des activités matières premières de la société boursière. La pandémie ne devrait donc pas empêcher le lancement des premiers contrats blé dur « cash settled » (à dénouement financier) entre mars et mai 2021.

Rappelons que ce type de contrat se différencie des contrats à terme traditionnels essentiellement par le fait qu’il n’y a pas de livraison physique possible. « Le marché du blé dur est très concentré et présente peu d’opérateurs. Un contrat à terme avec livraison n’est pas toujours possible ou souhaitable, tout dépend du marché physique sous-jacent. Ce produit va permettre à Euronext de proposer d’autres références de prix, en plus des contrats Matif historiques », explique Nicholas Kennedy. La société FinanceAgri se chargera de fournir les indices de prix à la société boursière, représentant un indice synthétique blé dur France-Italie : Port La Nouvelle/Altamura/La Pallice/Bologne. Nicholas Kennedy ajoute qu’un contrat du même type devrait voir le jour pour l’orge fourragère, probablement simultanément, en base Rendu Rouen. « Nous sommes ouverts concernant les fournisseurs d’indices de prix : concernant ces deux produits (l’orge fourragère et le blé dur), notre partenaire sera FinanceAgri, mais nous pouvons en accueillir d’autres sur d’autres références de prix ».

Lancement des warrants en mars 2021

La société Euronext lancera également en mars 2021, autour de la livraison blé, les « warrants » (certificats de dépôts en français). Rappelons qu’il s’agit d’un titre de propriété, certifiant que la qualité de lots entreposés dans un silo correspond bel et bien à celle du sous-jacent des contrats Euronext. « Cela permet de donner des garanties aux banques, d’améliorer le financement et de faciliter les roulements des positions des opérateurs physiques ou encore les livraisons de marchandises », soutient Nicholas Kennedy. « Il s’agit de l’innovation la plus marquante sur les contrats Euronext MATIF depuis leurs lancements dans les années 1990 », se réjouit-il.

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