Aller au contenu principal

Compteurs à lait
Trois types de mesure selon les marques

Trois techniques de mesure existent pour les compteurs à lait. Leur taille tend à diminuer, facilitant leur intégration dans le poste de traite.


« Nous sommes loin des compteurs à lait de première génération très volumineux. L´évolution de l´électronique a décuplé les capacités de calcul des compteurs, permettant des mesures répétées de faibles volumes » explique Denis Troboa. Ainsi, la taille des compteurs a généralement diminué facilitant leur intégration au niveau du poste de traite.
Le point essentiel d´un compteur reste son principe de fonctionnement. Selon les marques, trois modes de mesure sont utilisés. Les compteurs de type volumétrique et pondéral sont les plus répandus. Leur fonctionnement repose sur des mesures successives d´un volume ou d´un poids de lait. Le compteur se décompose en trois niveaux. Le lait est réceptionné dans une première chambre, il passe ensuite dans la chambre de mesure pour finir enfin dans une chambre d´évacuation.

Cette dernière permet la prise d´échantillon (pour la vérification des compteurs) avant l´acheminement du lait dans le lactoduc. La vidange de la chambre de mesure est déclenchée par une électrode ou un flotteur pour les systèmes volumétriques et par une jauge de contrainte pour les compteurs de type pondéral. En répétant très rapidement ces mesures dans le temps, les compteurs indiquent pour la plupart le débit de lait en plus de la production. « Par sa précision de mesure du débit, le compteur à lait est le meilleur indicateur pour la commande de dépose automatique. Il remplace avantageusement les fluxmètres qui sont montés de base » remarque Denis Troboa. L´utilisation d´électrodes autorise également la mesure de conductivité du lait, indicateur d´anomalies. Le constructeur propose ainsi deux capteurs en un.
La présence d´un dispositif de prise d´échantillon est obligatoire à l´obtention de l´agrément du contrôle laitier. ©M. Portier

Des compteurs infrarouges compacts
De développement plus récent, le compteur à lait à infrarouge est proposé uniquement par les marques Delaval et Manus. L´utilisation de l´infrarouge permet de supprimer la compartimentation du compteur et d´offrir ainsi un encombrement minimal. Le lait s´écoule de manière continue, le débit et l´épaisseur du flux sont analysés 100 000 fois par seconde par le faisceau infrarouge. Sur le robot de traite Delaval VMS, le compteur réalise également une mesure de colorimétrie du lait, indicateur de variation de la qualité du lait.
En termes d´affichage des données, le compteur est relié au boîtier d´affichage et de commande présent à chaque poste de traite. L´éleveur dispose ainsi du débit, du temps de traite et de la production de la vache en cours de traite. Généralement, les constructeurs de matériel de traite proposent une liaison informatique avec les compteurs. Par l´intermédiaire du logiciel de gestion du troupeau, l´éleveur dispose d´un historique de la production de chaque vache consultable depuis le poste de traite ou a posteriori sur son ordinateur. L´identification automatique des animaux peut lui faciliter la tâche, sinon il doit saisir le numéro de la vache sur le boîtier.
Les anciens compteurs à lait sont plus volumineux et se limitent à une mesure de la production. ©M. Portier

Les plus lus

<em class="placeholder">éleveurs laitiers dans leur bâtiment vaches laitières</em>
« Nous sommes passés de 8 300 à 14 500 litres de lait corrigé par vache en cinq ans »
Le Gaec des Landelles, en Loire-Atlantique, a maximisé la production de matière utile par logette. Les divers leviers…
<em class="placeholder">Estelle et Sylvain Quellier, éleveurs et associés du Gaec des prairies normandes</em>
« Nous réinvestissons pour assurer l'avenir de notre ferme laitière dans l'Orne »

Avec 80 vaches laitières en AOP camembert de Normandie, Estelle et Sylvain Quellier ont choisi d'améliorer les conditions…

<em class="placeholder">vaches rouges flamandes</em>
Race laitière locale : la filière rouge flamande mise sur la valorisation de sa viande et des fromages locaux
L’Union rouge flamande mise, entre autres, sur la valorisation du produit viande pour continuer à tirer la race à petits…
<em class="placeholder">franck et </em>
Élevage laitier bio : « Nous avons le goût de la productivité en Mayenne »

La moyenne d’étable du Gaec Hivert, en Mayenne, s'établit à 8 500 kg de lait en bio. Équipé de deux robots de traite…

vaches laitières au pâturage dans une prairie permanente du Grand Est
PAC et prairie permanente : quelles sont les règles de retournement ?

Dans quel cas un agriculteur peut-il retourner une prairie permanente ? En France, la conditionnalité de la PAC impose un…

Maïs ensilage : les étapes à suivre pour réussir son ensilage

Récolter au bon stade le maïs fourrage est essentiel : il en va de la qualité et de la conservation de l'ensilage. Ne vous…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière