Aller au contenu principal

Triballat Rians augmente le paiement à la matière grasse

Au-delà de 41 g/l, le point de matière grasse est revalorisé à 5 €/g depuis le 1er avril 2018, pour les producteurs livrant Triballat Rians (fromages frais, AOP époisse, AOP langres, ultra frais, desserts frais).

Jusqu’à 41 g/l de matière grasse, la grille Grand Est prévoit 2,6 €/g et la grille Centre 3,1 €/g. L’accord conclu entre le Triballat Rians et 2 organisations de producteurs (UPLV dans les Vosges et APLBC en région Centre) revalorise le point de MG au-delà de 41 g, à 5 €/g.

Le transformateur a besoin de matière grasse (hors activités AOP époisse et langres) mais pas de plus de lait. La forte demande mondiale en matière grasse laitière semble durable. L'objectif est donc d'inciter les éleveurs hors AOP à produire un lait plus riche en MG. "Pour ne plus dépendre d’achats extérieurs, il nous faudrait collecter du lait à plus de 50 g/l de TB", indique Dominique Verneau, directeur amont.

Des simulations technico-économiques sur dix élevages

Pour que industriels et éleveurs soient gagnants, T. Rians et les deux OP ont fait appel à l’Institut de l’élevage et deux chambres d’agriculture (Allier et Cher) pour évaluer les leviers techniques. Des simulations technico-économiques ont été réalisées sur 10 exploitations volontaires. "Le 1er levier est d'éliminer les pratiques qui détériorent le TB : résoudre les problèmes de sub-acidose et maximiser la rumination. On peut faire gagner 1 à 2 points de TB à tous les éleveurs avec un impact positif sur les résultats technico économiques. La 2e chose simple à réaliser est d’améliorer le taux par la sélection génétique. L'incorporation de betterave fourragère est efficace mais saisonnière. Enfin, des éleveurs commencent à tester le croisement trois voies, le troupeau multi-races, le changement de race. Certaines simulations montrent des évolutions notables en terme de richesse du lait et de revenu, mais sans compter l'impact travail. Ces pistes restent à bien évaluer au cas par cas", détaille Laurent Forray, en charge de l'étude chez T. Rians. D'autres pistes n'ont pas encore été testées (sorgho BMR, autre race que la jersiaise...).

Les plus lus

 Chauffeur-Ramasseur de lait
Lactalis veut réduire sa collecte de lait en France

La dernière médiation avec l’Unell le laissait présager, Lactalis l’a officialisé lors de la présentation de ses résultats…

éleveurs  avec leur troupeau au pâturage
« Nous dégageons 74 000 € de revenu disponible à deux en bio avec 36 vaches laitières »
Au Gaec du Bourguet, dans l’Aveyron, Camille et Lénaïc Vabre ont fait le pari osé de s’installer à deux sur une petite structure…
Anne et Jean-Marc Le Vourc’h, éleveurs
« En produisant moins de lait, nous avons amélioré notre marge brute de 100 €/1 000 l en un an »
Dans le Finistère, depuis qu’ils ont désintensifié leur système, Anne et Jean-Marc le Vourc’h ont amélioré tous les indicateurs…
Guillaume Dousset, éleveur à Frossay en Loire-Atlantique
« Nos bœufs prim’Holstein croisés hereford sont finis un an avant nos autres bœufs »

En Loire-Atlantique, les parcelles de marais de Guillaume et Maxime Dousset sont valorisées avec des bœufs croisés prim’…

Soins vétérinaires : « Nous avons opté pour un forfait de 37 euros par vêlage pour le suivi de nos vaches »

Certains éleveurs contractualisent les soins de leur troupeau avec leur vétérinaire. Le forfait permet un suivi régulier des…

Franck Bonraisin, associé du Gaec La Morice
« Nous avons gagné 10 €/1 000 l grâce à une vraie stratégie de renouvellement »

Depuis deux ans, le Gaec La Morice utilise le génotypage et la semence sexée pour limiter le nombre de génisses de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière