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Semer une prairie sous couvert d’avoine, oui mais…

A la ferme expérimentale de Trévarez, deux itinéraires de semis de prairies sous couvert d’avoine ont été testés. Mieux vaut semer l’avoine avant la prairie.

© DR

« Afin de faciliter l’implantation des prairies au printemps, les espèces sont associées à de l’avoine de printemps", avance Pascal Le Cœur des chambres d'agriculture de Bretagne. Cette technique présente trois avantages majeurs. L’avoine, couvrante, limite le salissement des jeunes prairies, ce qui facilite la mise en place d’espèces à implantation lente comme la fétuque. L’avoine permet aussi d’obtenir plus rapidement du fourrage à pâturer la première année. Enfin, son système racinaire structure le sol, favorisant ainsi le développement de la prairie. « Mieux vaut réaliser le semis en deux étapes plutôt qu’en mélangeant toutes les graines prairiales et l’avoine. »

L’an dernier, deux itinéraires techniques ont été testés sur la même parcelle. Le premier a consisté à semer la céréale (70 kg/ha) à la volée sur le labour roulé, avant le semis au combiné herse rotative-semoir des graines d’espèces prairiales placées en surface au semoir à céréales bottes relevées. Le tout suivi d’un passage de rouleau packer. Pour la seconde option, un passage de rouleau a été réalisé avant de semer la prairie au combiné avec la herse effleurant le sol. Puis, l’avoine a été semée à la volée, après un second passage de rouleau. Dans le contexte du printemps  2020 particulièrement sec, le résultat a été flagrant. « Nous avons eu un joli couvert sur le tronçon où l’on avait semé l’avoine en premier, tandis que les  graines sont restées sur le sol sans germer dans l’autre cas, du fait du manque d’eau. Désormais, pour chaque semis de prairie, nous faisons un labour. Le sol est ensuite rappuyé au rouleau avant de semer l’avoine à la volée. Le semis de prairie au combiné intervient après. »

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