Race Pie Rouge : une douzaine de nouveaux taureaux par an

Plus de 10 000 Pie Rouge étaient inscrites au contrôle laitier en 2013. Leur niveau de production moyen était de 7673 kg de lait brut à 42,6 de TB et 33 de TP en 332 jours.
Le nombre d’inséminations totales (35 580 IAT) a progressé de 2,8 % en 2013. « La moitié des inséminations ont été réalisées sur des Holstein », précise Jean-Yves Dréau, directeur de la filière Pie Rouge d’Évolution. « La race bénéficie de la génomique via la population de référence de taureaux Holstein du consortium européen EuroGenomics(1). » Les index calculés sur la base Holstein sont ensuite convertis en index Pie Rouge. « Ce système nous permet de génotyper 110 taureaux par an alors qu’avant nous ne testions que six taureaux sur descendance par an. » Le niveau du changement de base mobile de février 2014 (- 3,5 points d’ISU) montre qu’« avec seulement 10 000 vaches contrôlées, l’évolution du progrès génétique en Pie Rouge a été équivalent à celui des races Montbéliarde et Normande dont l’effectif contrôlé est respectivement supérieur à 420 000 et 225 000 vaches ».
Un programme commun avec la Pologne
Évolution mène un programme commun avec un centre d’insémination polonais. Et au final une douzaine de nouveaux jeunes taureaux complètent le catalogue chaque année. Ce dernier comprend également cinq ou six taureaux confirmés. « Les premiers taureaux génotypés (génération « D ») ont conservé le même profil avec l’acquisition de filles dans leurs index », précise Jean-Yves Dréau. Parmi eux, Dolmen (Spencer, 126 d’ISU) sera sûrement remis en service lors de la prochaine campagne. Indexé à 864 kg de lait, mais avec des taux négatifs (- 1,4 en TP et - 4,3 en TB), Dolmen améliore la morphologie générale (112), les mamelles (116) et la résistance aux mammites (STMA = + 0,6). Le renouvellement de la gamme se fera en juillet.
(1) Huit pays européens et 22 000 taureaux