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Mobilisation collective dans l’Ouest autour du bien-être animal

L’association Lit Ouesterel proposera d’ici la fin de l’année un référentiel pour l’élevage, le transport et l’abattage.

Plus d'une quarantaine d'acteurs, dont des ONG, se sont mis autour de la table pour aboutir à des solutions acceptées de tous. © DR
Plus d'une quarantaine d'acteurs, dont des ONG, se sont mis autour de la table pour aboutir à des solutions acceptées de tous.
© DR

Construire ensemble et diffuser des pratiques et des innovations pour accroître le bien-être animal dans les élevages, chez les transporteurs et les abattoirs.Tel est l’objectif de l’association Lit Ouesterel(1) portée par l’Inra, Terrena et Triskalia. Plus d’une quarantaine d’acteurs des filières agricoles et agroalimentaires (recherche, enseignement, instituts techniques, chambres d’agriculture, IAA, distributeurs, associations du bien-être animal…) adhèrent à l’association qui vient d’être créée. Il a fallu deux ans pour que ce projet lancé en 2007 pour réconcilier élevage et société se concrétise. Trouver un consensus et aligner une vision commune de l’élevage quand on est éleveur, citoyen, chercheur, technicien, industriel ou distributeur… n’est pas chose facile.

Progresser et guider le choix des innovations

La première étape est un référentiel partagé " Bien-être et santé des animaux d'élevage " en vache laitière, porc, et volaille de chair. « Ce référentiel sera opérationnel en fin d’année. Il se présente comme un escalier à cinq marches : plus on monte, plus on est exigeant. Il permettra d’informer le consommateur sur les efforts faits en matière de bien-être animal par les éleveurs, transporteurs et abatteurs »,  a expliqué Hervé Guyomard, directeur de recherche à l’Inra Bretagne-Normandie et président de l’association. D’où l’importance aussi d’avoir des partenaires distributeurs, pour le moment U et Carrefour qui a rejoint le projet il y a un an, pour valoriser cette information. « Nous nous engageons à partager les efforts réalisés au consommateur. À lui in fine de choisir », souligne Séverine Fontaine, responsable qualité Carrefour filières animales. Pour Georges Galardon, président de Triskalia, « ce référentiel de la fourche à la fourchette donnera une feuille de route pour l’avenir. C’est une forme de partenariat avec les consommateurs qui permet d’éviter d’orienter les éleveurs vers des investissements qui seraient demain remis en cause, d’investir plus sereinement ». Trois territoires pilotes représentatifs de la diversité de l’Ouest ont été retenus pour étudier en conditions réelles les innovations proposées et leur diffusion.

(1) Laboratoire d’innovation territorial « Ouest territoires d’élevage ».

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